( 27 juin, 2014 )

LES BONS HOMMES NE MEURENT JAMAIS

Toujours musulmans que nous sommes, notre référence, c’est bien le coran. « fas’aluu ahl’dhikr in’kuntum lâ ta’aalamuun ». C’est ainsi que pour une claire illustration sur quelques pas dans le passé du regretté Ahmada ibrahim Fundi, nous nous sommes penchés à quelques uns de ceux qui l’ont vécu, pour des témoignages. Beaucoup ont écrit sur la mort du grand Notable Hamada Ibrahim Fundi, Papa Farouk. Et auprès d’un des jeunes ikoniens qui l’ont vécu de près, notre frère Hassani Ahmada Soilihi dit Ajax, nous avons recueilli quelques reconnaissances. Comme feu, Ahmada Ibrahim était un homme de culture, de religion et de tradition, il a été aussi un amoureux du sport. C’est pour cela que nous pouvons parler de l’amour de cet homme envers tous les enfants… et surtout sportifs.

Alors, nous disons qu’aucun ikonien ne peut prétendre méconnaitre le lien qui a lié Mr Hamada Ibrahim, Papa Farouk et les jeunes notamment ceux du club emblématique de Rafale Club d’Ikoni qui avait comme fief Traleni et Kumbweni. Quand il a pris les arènes de cette équipe, il a su la transformer en une association de jeunes par le biais du foot. Parmi les choses les plus remarquables chez lui, c’est son sens d’écoute. Au lieu de décider il a toujours dit : «  dites ce que vous voulez, je suis là pour vous soutenir mais non pour décider pour vous. »

Il avait ensuite l’habitude, de dire : « Mon souhait, c’est de vous voir gagner certes, mais que par cette équipe vous aillez un sens de la vie. ». Mbaba Farouk, paix à son âme, conseillait aux joueurs ceci :« que vous devriez le plus souvent vous retrouver entre deux personnes de l’équipe surtout les joueurs. Surement vous parlerez de l’équipe ou de votre avenir. » Il a transformé sa terrasse au Traleni en lieu d’échanges, donc 3 fois par semaines, et on y discutait de l’équipe et de nous-mêmes.

Notre père, avait l’habitude de  prévenir de radier de l’équipe tout joueur, membre ou supporteur de rafale, qui séchait les cours de shioni ou de l’école et à la mosquée et qui aurait un comportement indigne. Il disait que l’équipe doit être une famille et les ainées doivent toujours montrer l’exemple aux petits.

Cette phrase, lui était habituelle. « YE WUNANDZO NANDZE RAFALE BA LINU PALASHIYO SHA TSI EQUIPE YA MPIRA BAHI.» Nous avons aussi souvenir de ceci : « si on investit  dans l’équipe, ce n’est pas dans le but de gagner uniquement des matchs, mais aussi pour qu’à l’avenir, on pense aux bons moments passés ensemble et que ce partage soit parmi les sources… »

Sans doute, les exemples  sont nombreux. Mais c’est juste montrer en quelques lignes, comment était papa Farouk dans un autre monde que la notabilité que la génération d’aujourd’hui le connaisse.

Il a joué pendant tout ce temps, le rôle d’un père de toute une génération au cours de la quelle l’équipe Rafale était la plus enviée de toutes les équipes d’Ikoni. Rafale a été surnommée NDE KIPU YA MDJI HAU NDE KIPU YAHO WANA.

Tout cela, grâce aux efforts consentis par son président Papa Farouk, paix à son âme. On veut à travers ce témoignage montrer combien, il nous a marqué, et que nous penserons toujours à lui. Paix à son âme.

La Rédaction

( 22 juin, 2014 )

AHMADA IBRAHIM FUNDI N’EST PLUS, IKONI EST EN DEUIL

 

10431446_1455587264689128_2981433123798374666_n[1]Comme nous le dit le coran :« kullu nafsin, dha’ikatil’mauti ». Ce dimanche 22 juin 2014, la ville d’Ikoni vient de perdre un des leurs enfants parmi les grands bâtisseurs de ce milieu. Ahmada Ibrahim, connu sous le nom de Mbaba Farouk, n’est plus physiquement. Mais comme ce qu’il faut à l’homme c’est l’énergie, feu Ahmada Ibrahim reste dans les mémoires des ikoniens de tous bords. Un homme qui œuvrait pour l’unité et l’intégrité de sa ville.

Militant associatif depuis les années 60 ou bien depuis son aube, Ahmada Ibrahim était un homme de la culture et du sport. Ainsi, il restait, jusque son dernier soupire un des grands défenseurs des us et coutumes dans la ville d’Ikoni. Un homme intègre qui sacrifie tout jusque son sang pour le rayonnement, la paix et la sécurité de la ville d’Ikoni. Notable charismatique qui marchait sur les ornières de ses prédécesseurs dont les irréprochables, de même grands bâtisseurs de notre ville de jadis.

Dans nos colonnes, il n’est pas forcement que les lignes soient longues pour témoigner notre gratitude. Ce qui fait que nous, équipe d’Ikonidjalal, présentons nos condoléances à la famille de notre père et oncle Ahmada Ibrahim… atteint par le coup terrible du destin suite à une longue maladie qui l’avait bien entamé. Que le bon Dieu lui réserve une place de choix dans son paradis.

Paix à son âme.    

La rédaction

( 9 juin, 2014 )

AFFAIRE D’IKONI ET MORONI, LE BLOG MLIMADJI SE REJOUIT DU PIRE ?

Le blog Mlimadji, a huit ans d’existence aujourd’hui. Un bulletin qui avait la chance d’être l’un des informateurs au peuple comorien. Mais depuis un certain temps, ce blog ne cesse de se porter en bulletin immature. Comment un organe de presse, digne de ce nom, et qui se veut auxiliaire, mélange le feu et l’essence dans un peuple assoiffé d’informations fiables. Oui l’affaire opposant des jeunes d’Ikoni et ceux de Moroni se produisant la nuit du Samedi 7 juin 2014, n’est pas une simple affaire. Mais il ne faut pas profiter d’un vent pour envenimer la situation. Après avoir lu dans les colonnes du blog Mlimadji, ce matin, un article portant le titre de « affaire entres les jeunes de Moroni et d’Ikoni », je ne peux qu’adhérer à certains esprits qui s’interrogent sur ce que veut le blog Mlimadji dont les responsables sont un puits de science.

Oui comme nous l’avons vu, cet article ne provient pas de la rédaction de Mlimadji, mais une dose de responsabilité dans une situation pareille doit primer. Prendre un article écrit par un inconnu et qui diabolise une partie, ca tue l’œuvre de la presse. Quand les jeunes d’Ikoni ont tapé, ils étaient conscients, mais quand ceux de Moroni ont riposté, ils étaient inconscients. Drôle de mots. Dans Mlimadji, ceci : « Des acarnes, des fracas et un conflit nocturne ne cessaient de s’accentuer après des coups de poings et une déchirure de la chemise d’un jeune de Mtsangani (Moroni). ». Celui-ci a connu ce sort épouvantable à cause d’une personne d’Iconi. Par ailleurs, son entourage amical et familial n’a pas baissé les bras et a riposté immédiatement, inconsciemment et instinctivement contre les jeunes d’Iconi » Et si les deux groupes bourré étaient conscients et agissaient pareillement en tout cas instinctivement ? Ne serait-il le bon passage pour informer et apaiser ?

Personne n’est pour un conflit, moins encore celui dévastateur, opposant deux frères de même sang et même mur. Donc, pour la crédibilité de notre travail d’éduquer et d’informer, Mlimadji doit éplucher les mauvais herbes dans les informations qu’il diffuse et s’assurer des sources et de qui écrit quoi. Sans doute dans un conflit, chaque camp s’attribue la raison et jette le tort sur l’autre. Mais ne serait-il pas responsable de ne mettre n’importe quoi, et tous les torchons qu’on ramasse par terre comme infos. Surtout dans ces réseaux sociaux et au moment où des intox sont fournis par des inconnus, dont des pseudos. Le problème d’Ikoni et Moroni est sérieux que ça. Et il a besoin du concourt de chacun de nous. C’est notre présent et l’avenir de nos enfants. Donc cessons d’asperger les pailles car, la terre est en plein sécheresse. Comment mlimadji autorise ce passage :« Ceux-ci ne faisaient que se défendre contre les loups par légitime défense… », au moment où on parle de deux antagonistes. L’information à sens unique est un danger, chers amis. Il faut analyser, évaluer et puis diffuser.

SAID YASSINE Said Ahmed

 

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