Affaire d’Ikoni, cette intrigue dont tout le monde veut sortir blême
Peut-être, il y a des choses sur lesquelles, on peut mentir et d’autres interdites aux mensonges. Interdites aussi aux faux-semblants. Les discours sont entendus et les écrits se lisent. C’est ce qu’on appelle témoignage si nous nous trompons pas du sens. L’affaire d’Ikoni, ne peut pas être traitée d’une façon légère. Oui, nous sommes incurablement obsédés par la manie de mettre accent sur cette thèse. Même si les uns profitent du laxisme et du sommeil des autres pour se faire des ornières. Ce qui se passe à Ikoni ces derniers temps est plus que grave. Oui « les linges sales, on les lave en famille », mais quand ils s’agissent des sous-vêtements. Sinon les blousons, les chemises et les pantalons, les habits qui se voient partout où on est, les laver en public et en famille, ça revient au même. Surtout, avec ceux qui lavent leurs linges en famille mais ceux des autres en public.
Ikoni souffre d’une maladie, ses éduqués et ses concernés ne veulent pas l’admettre. C’est comme un parent qui emmene son fils chez le médecin, mais qui refuse de lui montrer où souffre t-il, et insiste qu’on lui prescrive de médicament quand même. D’un coté on entend des gens qui disent :« min’tsina nlio, si hunu karitsu mana », et de l’autre ces même têtes, prêchent pour la paix. Mais comment chercher la Paix, là où il n’y a pas de conflit ? C’est faux ! Tous les ikoniens, partout où ils se trouvent sont bien édifiés du problème qui paralyse leur ville. Tous les ikoniens, sont conscients de pourquoi et comment cette situation. Mais pourquoi, on cherche toujours à jouer sur l’innocence, or nous sommes tous impliqués. En matière de désordre et de dérive, personne n’a l’exclusivité, même s’il y a ceux qui mènent leurs combats clandestinement, en porteur de sous-marins devastateurs, et une fois la tête sur l’eau, des apôtres de la Paix.
« La vérité d’aujourd’hui est le mensonge de demain ».
Mais comment peut-on continuer à semer la terreur à Ikoni, le soir et paraitre comme un prophète bien courtisé par ses affriolés, le jour ? Ces derniers temps, sous tension, la ville d’ikoni est surveillée par les forces de l’ordre. Celles-ci servent sans doute à mater l’émeute en cas de telle. Nuits des 23/24 décembre 2012, nuit du 26 janvier 2013, nuit du 02 août 2014 et nuit du 22 août 2014, sont des dates, de rebondissement de l’affaire d’Ikoni. Et pourquoi tout cela ? C’est parce personne ne veut aller au charbon. Aucun ikonien, ne veut pas confronter le problème, ils préfèrent le contourner. Même si cette ville d’Ikoni est héroïne, mais elle ne peut pas continuer à faire repos sur son orgueil. Ikoni doit accepter les difficultés qu’elle enregistre, pour qu’elle puisse bien les surmonter.
Selon des sources dignes qui nous sont parvenues, tous les soirs et même hier en début de la nuit du 23 août 2014, une autorité politique d’Ikoni, ne cesse d’appeler aux militaires pour des alertes, selon lesquels tel quartier sera attaqué par tel, en tout cas de riposte. Donc, cette autorité sollicite la protection de son quartier par les militaires. Toutefois, les agents ne comprennent pas l’attitude de cette autorité. Ces informations qui sont loin d’être fausses et bien recueillies dans son moule, méritent bien d’être examinées. Ces forces de l’ordre qui jouent un rôle important dans le conflit de la ville depuis quelques temps, ne méritent pas être dissuadées. N’est-ce pas un jeu pervers pour ouvrir la voie en cas des éventuelles attaques contre un quartier ? La Gendarmerie s’est inquiétée de ce comportement qui peut démotiver les forces de l’ordre au moment où cela s’avéra vrai. Mais pourquoi les ikoniens ferment les yeux face à des attitudes pareilles ? Mais jusque quand, restent-ils dans cette fierté vicieuse ?
« Duquel numéro proviennent ces SMS »?
A l’une des places publiques, les plus emblématiques d’Ikoni, cette histoire a été invitée aux palabres, donc des témoignages. Plusieurs discussions ont été sur la planche… « Si c’est vrai, il y a des jeunes de ce quartier qui veulent aller attaquer l’autre… il faut vite agir car, cela est trop grave et si c’est faux, et que cette autorité mène une campagne de terreur, il faut trouver vite une solution », disait un des intervenants. Mais quelle solution que de dénoncer publiquement cet individu ? D’autres ont montré leurs pressentiments de cette affaire, même s’il y avait ceux qui se adoptaient le silence. Mais en réalité pourquoi fuit-on le cœur de ce problème, jusqu’à ce que des éléments étrangers y tirent profits ? Ce problème dont la flamme s’est déclaré depuis les deux municipalités ? J’ai dit bien la flamme.
Etonnement ! Au cours de cette conversation, un des participants, évoquait ceci : « Ce Gendarme a mal fait, il n’aurait pas du donner cette information et qu’il faut le poursuivre.» Drôle de fierté ! Et cette fois-ci, il faut qu’on aille jusqu’au fond pour tenter de remédier… Il parait que cette autorité aurait confié à un de ses alliés, que l’histoire des appels à la gendarmerie, est vraie et provient de lui. Mais c’est une suite à des SMS, venant de l’autre quartier, SMS selon lequels, il y aura des attaques, rajoute t-elle. Il faut donc, du sérieux dans cette affaire. Les ikoniens des différents quartiers doivent demander le numéro duquel proviennent ces SMS, à cette autorités, pour mener une enquête afin de clarifier le fait. Intox, complot, ou désordre ? Les neutres doivent se reposer un peu, car la radicalité n’est pas encore fléchie. Oui cela fait mal au cœur, mais la plaie est bien frétillante.
SAID YASSINE Said Ahmed