( 24 août, 2014 )

Affaire d’Ikoni, cette intrigue dont tout le monde veut sortir blême

Peut-être, il y a des choses sur lesquelles, on peut mentir et d’autres interdites aux mensonges. Interdites aussi aux faux-semblants. Les discours sont entendus et les écrits se lisent. C’est ce qu’on appelle témoignage si nous nous trompons pas du sens. L’affaire d’Ikoni, ne peut pas être traitée d’une façon légère. Oui, nous sommes incurablement obsédés par la manie de mettre accent sur cette thèse. Même si les uns profitent du laxisme et du sommeil des autres pour se faire des ornières. Ce qui se passe à Ikoni ces derniers temps est plus que grave. Oui « les linges sales, on les lave en famille », mais quand ils s’agissent des sous-vêtements. Sinon les blousons, les chemises et les pantalons, les habits qui se voient partout où on est, les laver en public et en famille, ça revient au même. Surtout, avec ceux qui lavent leurs linges en famille mais ceux des autres en public.

Ikoni souffre d’une maladie, ses éduqués et ses concernés ne veulent pas l’admettre. C’est comme un parent qui emmene son fils chez le médecin, mais qui refuse de lui montrer où souffre t-il, et insiste qu’on lui prescrive de médicament quand même. D’un coté on entend des gens qui disent :« min’tsina nlio, si hunu karitsu mana », et de l’autre ces même têtes, prêchent pour la paix. Mais comment chercher la Paix, là où il n’y a pas de conflit ? C’est faux ! Tous les ikoniens, partout où ils se trouvent sont bien édifiés du problème qui paralyse leur ville. Tous les ikoniens, sont conscients de pourquoi et comment cette situation. Mais pourquoi, on cherche toujours à jouer sur l’innocence, or nous sommes tous impliqués. En matière de désordre et de dérive, personne n’a l’exclusivité, même s’il y a ceux qui mènent leurs combats clandestinement, en porteur de sous-marins devastateurs, et une fois la tête sur l’eau, des apôtres de la Paix.

« La vérité d’aujourd’hui est le mensonge de demain ».

Mais comment peut-on continuer à semer la terreur à Ikoni, le soir et paraitre comme un prophète bien courtisé par ses affriolés, le jour ? Ces derniers temps, sous tension, la ville d’ikoni est surveillée par les forces de l’ordre. Celles-ci servent sans doute à mater l’émeute en cas de telle. Nuits des 23/24 décembre 2012, nuit du 26 janvier 2013, nuit du 02 août 2014 et nuit du 22 août 2014, sont des dates, de rebondissement de l’affaire d’Ikoni. Et pourquoi tout cela ? C’est parce personne ne veut aller au charbon. Aucun ikonien, ne veut pas confronter le problème, ils préfèrent le contourner. Même si cette ville d’Ikoni est héroïne, mais elle ne peut pas continuer à faire repos sur son orgueil. Ikoni doit accepter les difficultés qu’elle enregistre, pour qu’elle puisse bien les surmonter.

Selon des sources dignes qui nous sont parvenues, tous les soirs et même hier en début de la nuit du 23 août 2014, une autorité politique d’Ikoni, ne cesse d’appeler aux militaires pour des alertes, selon lesquels tel quartier sera attaqué par tel, en tout cas de riposte. Donc, cette autorité sollicite la protection de son quartier par les militaires. Toutefois, les agents ne comprennent pas l’attitude de cette autorité. Ces informations qui sont loin d’être fausses et bien recueillies dans son moule, méritent bien d’être examinées. Ces forces de l’ordre qui jouent un rôle important dans le conflit de la ville depuis quelques temps, ne méritent pas être dissuadées. N’est-ce pas un jeu pervers pour ouvrir la voie en cas des éventuelles attaques contre un quartier ? La Gendarmerie s’est inquiétée de ce comportement qui peut démotiver les forces de l’ordre au moment où cela s’avéra vrai. Mais pourquoi les ikoniens ferment les yeux face à des attitudes pareilles ? Mais jusque quand, restent-ils dans cette fierté vicieuse ?

« Duquel numéro proviennent ces SMS »?

A l’une des places publiques, les plus emblématiques d’Ikoni, cette histoire a été invitée aux palabres, donc des témoignages. Plusieurs discussions ont été sur la planche… «  Si c’est vrai, il y a des jeunes de ce quartier qui veulent aller attaquer l’autre… il faut vite agir car, cela est trop grave et si c’est faux, et que cette autorité mène une campagne de terreur, il faut trouver vite une solution », disait un des intervenants. Mais quelle solution que de dénoncer publiquement cet individu ? D’autres ont montré leurs pressentiments de cette affaire, même s’il y avait ceux qui se adoptaient le silence. Mais en réalité pourquoi fuit-on le cœur de ce problème, jusqu’à ce que des éléments étrangers y tirent profits ? Ce problème dont la flamme s’est déclaré depuis les deux municipalités ? J’ai dit bien la flamme.

Etonnement ! Au cours de cette conversation, un des participants, évoquait ceci : « Ce Gendarme a mal fait, il n’aurait pas du donner cette information et qu’il faut le poursuivre.» Drôle de fierté ! Et cette fois-ci, il faut qu’on aille jusqu’au fond pour tenter de remédier… Il parait que cette autorité aurait confié à un de ses alliés, que l’histoire des appels à la gendarmerie, est vraie et provient de lui. Mais c’est une suite à des SMS, venant de l’autre quartier, SMS selon lequels, il y aura des attaques, rajoute t-elle. Il faut donc, du sérieux dans cette affaire. Les ikoniens des différents quartiers doivent demander le numéro duquel proviennent ces SMS, à cette autorités, pour mener une enquête afin de clarifier le fait. Intox, complot, ou désordre ? Les neutres doivent se reposer un peu, car la radicalité n’est pas encore fléchie. Oui cela fait mal au cœur, mais la plaie est bien frétillante.  

SAID YASSINE Said Ahmed  

( 23 août, 2014 )

Ikoni peut continuer de vivre sur le calvaire ? « les accusés d’Ikoni, levez-vous »"

Pourquoi l’affaire d’Ikoni est prise par les ikoniens comme une simple affaire ? Pourquoi ses instigateurs l’esquivent et ne veulent pas que l’on en parle ? Laxisme, méchanceté, opportunisme ou ruse ? Cette affaire est bannie des palabres des enfants ikoniens et pourquoi ? Les nuits du 23/24 décembre 2012 et 26 janvier 2013 laissent des séquelles belluaires sur la ville d’Ikoni. Des maisons brulées, des voitures vandalisées et incendiées, des monuments rendus presque inexistants… Depuis cette date, le moral de cette ville connue pour son héroïsme et aimée hypocritement est au rabais.

Plus étonnant encore, aucun ikonien, pas même les prétendants… n’avait condamné ces actes. Et, plus des deux ans après, des condamnations plus ou moins calculées apparaissent. Quelle pyrotechnie ! Une seule chose est sure, tous les ikoniens ne sont ni dociles, ni naïfs. Il y en a donc qui réfléchissent, qui évaluent et même qui peuvent se révolter au moment opportun. Mais comme a dit Victor Hugo : « Rien n’est plus fort qu’une idée qui arrive à son heure. » L’esprit de la révolte se réveille, et l’indignation suit son chemin.

« Une tragédie échappée aux calculs »

Ce qui se passe à Ikoni depuis ses nuits noires, doit interpeler tout le monde. Une situation qui ne cesse de se métamorphoser négativement chaque lever du soleil. Les bailleurs n’ont pas imaginé l’ampleur qu’allait prendre cette affaire. Mais à leurs prévisions, une simple rixe. Oui, question d’un leadership et d’une duplicité de complexe. Peut-on aussi parler de la conséquence d’une histoire mal transmise ou des fruits des discours provinciaux ? Depuis la nuit du Madjliss de Mohamed Abdallah Halifa, jusqu’à celle de Djaliko de Said Shioni…, en décembre 2012, l’affaire d’Ikoni restait ikonienement ikonienne. Histoire de quelques jours. Mais c’est à partir de l’implication du ministre de l’intérieur de l’époque Ahamada Abdallah, ce qui était de droit d’ailleurs, que l’affaire a pris une autre dimension. Mauvaise gestion de ce conflit… ou quoi ? En tout cas cela n’était pas anodin.

Plusieurs rebondissements, plusieurs synopsis juridiques… en somme, des scénarios. Peu sont ceux qui n’ont pas compris que cette affaire est fructueuse au régime en place. Et comme ont dit les wa ngazidja :« ye lala ko utsu tsuna ».La récente vulnérabilité de la ville d’Ikoni rendue par les siens, a fait de cette ville un zébu décapoté, propulsé dans un enclos de lions.

Les soi-disant autorités de tous bords, y mettent leurs griffes pour s’en servir. Et même la notabilité de Ngazidja n’est pas du reste. Elle y tirait son butin. Honneur masqué, enveloppes bombés, amitiés complices… Et les quelques hommes du palais de justices RÉCOMPENSÉS en parcelle à Maluzini en guise de pot-de-vin ? Mais en dehors de tout cela, où sont les enfants d’Ikoni ? Ce problème a laissé beaucoup de facettes. Certains enfants ikoniens ont pu rebondir dans leurs quartiers où ils étaient déjà maudits depuis belle lurette…  avec l’ambition de vouloir régner sur toute la ville. Certains accomplissent leurs rêves qui tombaient des lèvres depuis 1972. Heureusement, il y a ceux qui se soucient de  cette ville.

« le partage d’Ikoni et ses conséquence »

Le conflit entre wandrwa ntsi et walozi, donc deux factions principales,  repose sur quatre bouts. Et dans ceux-ci, des cerveaux, voire des GOUROUS. La faction de Walozi aurait comme le repère le procureur Sako. Et celle de Wandrwa-ntsi tournerait au tour de Bolero et ses compères. Au sein de celles-ci, il y a Mdjidjengo dosé de quelques walozi, qui resterait depuis toujours le cheval de batail de Mamadou. Il y a enfin les dissidents des deux cotés qui rouleraient sans doute pour la municipalité. Cette situation calculée, doit stimuler la prise de conscience de l’enfant ikonienne. On peut illustrer cette situation par les différents procès, non sérieux et le manque des dénonciations des commanditaires déjà connus directement ou indirectement. Où sont les révélations des enfants lorsqu’ils étaient en prison ? Et les noms qu’ils ont évoqués lors de leurs auditions et pendant les procès ? Pourquoi on ne les a jamais entendus nulle part, par la suite ? Les enfants d’ikoni qui ont été mis en prison ne peuvent pas servir de gisement pour remplir les urnes le mois de novembre prochain, pour les législatives et les municipalités et pour 2016. Oui, ils ont été jugés en appel, et libérés par la cour d’appel. Même si la justice a fait ce qu’elle voulait, aucun de nous ne CONTESTEla liberté des innocents s’il y en a. Mais s’il y a des coupables parmi ces enfants, il aurait fallu qu’ils purgent leurs peines. Mais où sont les commanditaires ? Ces libérations injustes opérées par la justice de Sako, de Boléro, de la municipalité et de Mamadou, n’est que de l’huile dans le feu.

« Ne cautionnons pas… par notre silence »

Cette libération pré-électorale des enfants d’Ikoni ne doit pas paraitre sans tambour ni trompette. Le vice-président, Mamadou avec l’idée de se faire des voix à Ikoni en 2016, Boléro qui agit indirectement, sans doute à l’aide de ses pions sur Ikoni avec en tête les présidentielles de 2016 de même, la municipalité pour novembre 2014, et enfin le procureur Sako qui s’en fout des élections… Avec ces croisades, Ikoni mérite le plan Vigipirate. Il faut saboter les fruits de ces manœuvres ; la récolte des bulletins. Car si ce méli-mélo s’opère, c’est que les élections s’approchent. Oui comme la ville a perdu, et certains d’entre nous, risquons. Mais sans doute, celui qui œuvre pour la lumière, marche sur des épines. Soyons convaincus que les manœuvres des autorités susdites ont sapé la Paix à Ikoni. Ce n’est pas la Paix qui les intéresse à Ikoni, ils agissent pour des fins personnelles. Donc ne soyons pas dupes.

A Ikoni comme en France, on se le dit. Aux téléphones, sur le net… On s’est dit que certains parmi nous, ici en France notamment, se mobilisaient en tapinois avec des réunions secrètes pour ravitailler les délinquants locaux, en alimentant le conflit… Outre, de tune s’acheminerait vers les Comores, depuis la France pour satisfaire des hommes de la justice… afin que l’affaire fasse repos dans la banalité ? A Preuve, les drôles de procès qui se sont déroulés. Que dire de ces gens, qui aujourd’hui… se transforment en apôtres de la paix, alors que ce sont eux qui mettaient l’huile dans le feu ?

Enfin, nous interpellons le premier magistrat de la commune de Bambao ya mbwani de prendre conscience de cette situation qui ne favorise personne. Ce tourbillon que vit la ville d’Ikoni n’est pas inaperçu, et nous attendons une responsabilité ferme pour la Paix durable du chef-lieu de la commune qu’elle administre. On ne peut prétendre une paix dans une ville troublée en oubliant là où se trouve le problème. Nous voyons que toutes les démarches entreprises par toutes les parties méprisent les victimes des nuits du drame. Pourtant, la ville se divise à cause des biens personnels qui sont anéantis. Oui, il est constaté que l’idée de « se faire justice soi-même » est bien adoptée par les différentes tendances précitées en accord avec les notables d’Ikoni ayant gardé un silence complice. Disons aux responsables du destin désastreux de la ville que sans mea-culpa, sans peine méritée, sans un sérieux dialogue entre belligérants, rien ne peut concrétiser une paix durable. Encore une fois, il ne faut pas contourner le problème, il faut s’y confronter.  

 

Saource: www.comoresplus.over-blog.com

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

( 23 août, 2014 )

Et si l’on parle de cette cité d’Ikoni ?

Peut-on dire d’Ikoni, une ville livrée à des voyous ou abandonnée à elle-même ? Peut-on dire d’Ikoni, ville malaimée de l’île ou victime d’un règlement de compte des associés datant ? Peut-on dire d’Ikoni, ville sacrifiée ou frappée par une malédiction de ses ancêtres ? « Hena ya hundra ndeleo, haishia ya i’mbiwa ». Alors nos mères, nos pères… et leurs semblables nous ont dit, donc nous ont éduqués. Ils nous ont parlé d’une Ikoni d’autrefois, bien administrée.

Il était une fois, une Ikoni qui vit naitre et bercer Djumbe mambwe wa nguu, Mlanau waAziri, Madi wa Aziri, Mwinyi-mdji wa nvundza mpanga, Mbamba wa Madi mbamba. Il était une fois, une Ikoni qui vit naitre et bercer, Hamada Bako, Djumbamba mlanyama, Nau, Mna buna. Il était une fois, une Ikoni qui vit naitre et bercer Fatima Karibangwe, Sindza hamu, Mari shando, koko Ta’niss, Mdja hwema. Il était une fois, une Ikoni qui vitnaitre et bercer Hamada Habakari, Fumma wa Saidu, Mwandze wa Inazi. Il était une fois,une Ikoni qui vit naitre et bercer Bwana Hazir, Mbalia mna budugali, Mbambauma mwinyimambo, Mbae wa Assoumani, Abdallah Djumbe. Il était une fois, une Ikoni qui vit naitreet bercer Mwinyi oussein, Said Bahassane, Abdou Said Bakari. Et c’est à Ikoni où se repose Sharif Ahmed Twairani, ancêtre de la lignée masharifs de Ngazidja, depuis Hadharmot.

Une unité qui a fait la force 

Une Ikoni vainqueur de plusieurs guerres ; comme celle de Mna dzwanyongo, de mihambani, de Manda-djuu. Cette Ikoni fut au secours de plusieurs localités. Ikoni combattit la razzia malgache à Sima mbwani, à Shindini, à Mtsamdu ya washili. Ikoni gagna la bataille de Nkuoni. Autre tournure, Ikoni perdit la guerre de Didi-mnungu à cause des manœuvres politiques, donc une guerre qui opposa père et fils. Mouigni mkuu et son fils Mmadi bin Sultwan, tous deux, maîtres de Kapviri-djewe de l’époque. Ikoni fut envahie par les malgaches et beaucoup de captifs, c’est à cause d’un voisin, au nom de Mbeshezi kumanda. C’est lui qui a indiqué aux malgaches le chemin pour se diriger ho nguuni. Ikoni fut décimée par Ali Soilihi et le commando mwassi avec des manœuvres politiques qui n’ont pas épargné des enfants ikoniens. L’histoire nous le dira. Depuis, donc, Ikoni est devenue vulnérable. Mais quelques rescapés de l’histoire, nos anciens ont pu jusqu’à un certain temps, préserver la dignité et la notoriété de cette ville depuis l’aube, héroïne. L’ère wana malaupe, l’ère wana nvundze, l’ère wa magora, l’ère wa makotri. Ces ères furent la lumière d’une Ikoni rayonnante.

A l’aide des enfants de la cité, on tue la cité

Cependant, constatant la vulnérabilité spontanée de cette ville, rendue par les siens, les autorités du pays, se la partagent comme un gâteau. Par cupidité, quelques natifs d’Ikoni utilisent cette ville à des fins personnelles au détriment de l’intérêt général. L’évènement des jeunes braves, dont le comité de sept, aux années 70, le massacre d’Ikoni le 18 Mars 1978, les nuits des émeutes du 23/24 décembre 2012 et du 26 janvier 2013. Tout cela au bénéfice des autorités politiques de près et, ou de loin.

Et le présent ?

Des enfants d’Ikoni coupables d’une affaire de destruction, et mis en prison. Leurs commanditaires jouissent à jamais de liberté car, ils bénéficient de la protection des hommes du régime. Et de cela personne n’en parle. Il y a quelques temps, le Vice-président Mr Mamadou a affirmé devant des ikoniens parmi lesquels la Maire de la commune avoir empêché des mandats d’amené contre des commanditaires présumés sur l’affaire des nuits noires d’Ikoni. Conseiller municipal qu’il est, Mamadou, représente en même temps cette commune susdite. Mais le hic est que Mme le Maire ne s’est aucunement manifestée contre cette insensibilité. Sans efforts des autorités et locales et nationales, les mères des enfants en prison, ont pu pousser pour la ténue d’un procès. Une mascarade de procès a eu lieu. Mais face à ce procès déraisonnable, la municipalité se montrait de marbre. Une sécurité à nouveau en péril.

Par la suite, des évasions de « Le Moroni II ». Et madame la Maire, et ses conseillers municipaux, et les autorités locales croisent les évadés, matin et soir à Ikoni mais aucune irritation ni réaction leurs. Normal. Voilà avec l’aide des autorités judiciaires et la complicité silencieuse des ikoniens notamment la municipalité, ces évadés de « Le Moroni II », et leurs complices dont des commanditaires convergent en association de criminels à Ikoni.

On a réussi à diviser la ville.

Sans doute, Ikoni est divisée en trois factions, en trois clans dévastateurs. Il est donc si écœurant d’accueillir les discours hypocrites de nos pères, de certains de nos frères et nos grands, à savoir les intellectuels ikoniens sur la situation actuelle qui ne cesse d’enfoncer la ville dans l’abime. Les trois clans : Le clan de Mamadou dans lequel depuis la naissance du litige d’Ikoni se trouve des autoproclamés neutres, des partisans de l’ancienne mairie, une raffinerie lourde que le fioul, dont walozi et wandrwa ntsi. Ensuite, le clan Boléro dans lequel quelques membres de la nouvelle municipalité, quelques notables, exclusivement de wandrwa ntsi. Ces deux factions roulent pour que la ville d’Ikoni soit fieffée par le GOUROU de chacun des deux clans. Pour qu’on comprenne comment agissent ces factions, il faut observer les relations entre le vice-président Mamadou et Boléro au sein du régime Ikililou. Mais la position la plus curieuse est celle de Mme la Maire de la commune de Bambao ya Mbwani, qui elle aussi n’adopte pas le sommeil de l’huile de coco.

Le conflit d’Ikoni est pris pour alibi, dans le but de remplir les urnes lors des législatives et des municipalités de 2014 ainsi que des présidentielles de 2016. Il y a enfin, le clan Sako, qui ne roule qu’avec la « tune », soit en nature, soit en magot. Celui-ci, s’est en général basé au quartier mtsambu ntsini, où le Procureur Général, s’est taillé une très bonne relation. Voilà, en général, la situation qui règne à Ikoni.

Tous les enfants ikoniens, veillés et dont la pensée et l’esprit sont plongés dans la situation actuelle à d’Ikoni, ne sont pas sans savoir comment se manient ces camarillas. Leurs intensions, les intérêts leur rajoutant à ceux-là, la terre de Maluzini serait bien servie en gâteau à certains hommes du palais de justice de Moroni. Donc source de tourbillon dans l’affaire d’Ikoni, notamment au palais de justice de Moroni.

Et si chacun réfléchit dans son camp ?

Comment, des hommes de mauvaise foi, peuvent jouer l’entremise pour une réconciliation ? Comment une réconciliation peut se trouver dans un coffre de mensonge et de ruse ? Ô voleurs de rêves, usurpateurs de dignité, tricheurs de notoriété, les manèges, les calculs politiques… ont tué la paix qui venait de naitre à Ikoni. J’ai dit bien paix. Pas réunification. La réconciliation est conçue précoce. Il n’est pas encore temps. Sans avoir reconnu la faute et les raisons, la réconciliation ne peut se faire. Mais qui peut pardonner qui ? Il est temps de prendre au sérieux le conflit d’Ikoni. Il est temps de nous dissocier des faux semblants. La neutralité doit prendre congé de nous. Si on n’admet pas qu’il y a un conflit à Ikoni, si on n’admet pas que les ikoniens s’entredéchirent, si on n’admet pas qu’Ikoni se divise, si on n’admet pas que la situation est grave, il n’y aura jamais de paix, car qui veut la paix reconnait le conflit. Je n’aime pas le conflit mais je l’accepte pour avoir la paix.

Dans ces conditions, il n’est pas trop tard pour nous dire la vérité en face, pour reconnaitre les erreurs. Ce n’est pas une division des « zifaya za anda na mila » qui traduit la douleur de la séparation de Walozi et wandrwa ntsi. Depuis la création de notre ville, ces instruments n’ont jamais été partagés en commun. Donc, ne soyons pas dupes ni rusés. Certainement sans l’aide de ces soi-disant autorités politiques qui cautionnent la division, prenons la table. Disons-nous la vérité en face « Mlozi et Mrdwantsi », une fois pour toute. Sans cela, les cages ne seront jamais un salon. On est des frères mais, comment pouvons-nous vivre sans que nous nous disions la vérité en face. Et si nous nous parlions, et si chacun de nous reconnaissait ses erreurs… il y aurait une autre nuit, nommée la nuit du 02 août 2014 ? Y’ aurait-il aussi une manipulation pour une nouvelle déstabilisation ? En vérité nous nous donnons le temps de réfléchir, pourquoi tout cela ? Je doute fort. Traite-moi comme tu veux, mais fais-le en face mais non dans la clandestinité. Comme ça je saurai comment te répondre et on va cicatriser la plaie…

Source: www.comoresplus.over-blog.com

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

( 23 août, 2014 )

Sultan Mamadou 1èr dans l’affaire d’Ikoni « Ya remwa mbili hapvendze »

Il y a un an et demi, précisement, depuis le mois de décembre 2012, la ville d’Ikoni vit avec des symptômes terrifiants. Cette ville dont les pages de l’histoire sont pleines de salissures depuis les nuits du 23/24 décembre 2012 et celle du 26 janvier 2013, devient vulnérable et de temps en temps des proxénètes de toutes natures la prostituent partout où ils veulent pour leurs fins personnelles. Egoïsme, hypocrisie… pour ne citer que ceux-là. Il ya un an et demi, la ville d’Ikoni fait repos sur un calvaire, donc une coulée brulante qui ne fait que tuer son avenir.

L’affaire d’Ikoni qui a fait la une de l’opinion publique mais qui été mal gérée est loin de redonner à cette ville son image normale. Après les coups dures qui ont été commandités par certains responsables de la ville, des enfants sont enfermés en prison, et des procès en formalité se sont déroulés. Le manque de sérieux et de rigueur dans ces soi-disant procès, ne favorise pas la ville. Du 24 au 27 Octobre 2013, le premier procès a eu lieu. Et rien n’a positivé sur les mesures sécuritaires. En suite, les ikoniens de France, ont fait pression à Mme la maire de la commune de Bamabao ya mbwani, pour la tenue d’un procès, en rappel. Ce qui fait que le lundi 30 juin 2014, le procès a été rejugé en appel. Mais les mensonges, l’hypocrisie et les combines ont été de mise.

Les auditions, les procès creux sur l’affaire d’Ikoni, ne font qu’enfoncer la vie des enfants qui sont en prison depuis le mois de décembre 2012. Ces coupables présumés sans commanditaires « hari » moisissent dans le cachot de « Le Moroni II » et une partie de leurs rêves est volée. Les magouilles des procureurs, les calcules politiques de la municipalité, la mendicité de la notoriété des soi-disant notables, la cueillette des bulletins des uns et des autres… ne sont qu’une vallée de braise sur l’identité de la ville d’Ikoni.

« Une évasion légale et une hospitalisation illégale.»

Avec laxisme et complicité, quelques autorités judiciaires et pénitentiaires… ont favorisé une évasion de quelques jeunes ikoniens de « Le Moroni II, alias Daweju ». Ni la justice, ni la prison, ni la municipalité n’ont aucunement réagi. Des évadés de la prison, s’assemblant aux commanditaires qui ne se sont jamais inquiétés, donc une association des criminels en liberté sur le sol ikonien, sol d’une ville martyrisée.

Nombreux sont parmi nous qui sont au courant des machinations, des calculs politiques, des arrangements en intérêts et même avec des parcelles de Maluzini… au sacrifice de notre ville. Il y a quelques temps le vice-président en charge de finance, lui-même conseiller municipale à Ikoni avouait avoir empêché des mandats d’amené contre quatre ikoniens déjà suspects sur cette affaire poignante.

La nuit du 02 août 2014, une nouvelle atmosphère s’est invitée à Ikoni inopinément chez les uns et préméditée chez les autres. Quatre jeunes de wandrwantsi sont transférés à l’hôpital… mais cette hospitalisation, est tournée en fiasco. Mécontent, un responsable de Mtsambuntsini, a donné l’alerte d’une indignation violente car, cette hospitalisation a été prise pour une liberté. C’est ainsi que le domicile de Youssouf Ali Djé a été devenu un champ de ruine. Après l’intervention à temps des hommes de colonel Abdallah Rafik, qui ont sécurisé la ville, le lendemain matin, quelques individus ont été arrêtés et placés en garde à vue, parmi lesquels, Chawali Ali Abdallah et Ibrahim Inoussa, alias Nono. Des arrestations qui ne sont pas vues de bon œil par Mamadou et son clan.

Mamadou reprend ses manœuvres avec sa bande.

Certes, depuis l’après midi du 03 Août 2014, certains responsables ikoniens de tous genres ont été invités chez le vice-président Mamadou pour soi-disant trouver une solution à ce problème. Mais sans doute chez certains qui ont été sifflés de l’objectif de cette rencontre, leur présence n’a pas été marquée. C’est donc de libérer provisoirement tous les enfants ikoniens emprisonnés pour les nuits des émeutes. Cette manigance orchestrée par Mamadou et ses alliés qui ne sont pas méconnus chez les ikoniens, est une opération kamikaze. Pour deux raisons, les représentants des jeunes de wandrwantsi, ont refusé de participer à cette réunion. Un, ils refusent de cautionner une mascarade, puisque cette procédure suppose de cautionner des évasions et le sentiment d’impunité, et deux, ils ont refusé d’aller chez Mamadou, puisque ce dernier a déclaré ouvertement qu’il fait partie d’un clan dont il est le chef, parmi les trois clans qui divisent la ville d’Ikoni et qui se partagent le conflit dévastateur, nous a confié un jeune de la ville. N’est-il pas suspect avec cette confirmation ?  Cette réunion qui aurait regroupé le vice-président Nourdine Bouhane, le gouverneur de l’île de Ngazidja Mouigni Baraka Said Soilih, le clan Mamadou, et quelques hommes ayant accompli le grand mariage… a été capotée. L’avortement de cette réunion a été conditionné du refus des représentants des jeunes de wandrwantsi.

Mais de quelle justice parle-t-on aux Comores ?

Mais car la machine n’est pas rouillée, l’idée est toujours maintenue. Sachons très bien que par souci de recueillir le maximum de bulletins en 2016 à Ikoni, l’invincible sultan Mamadou 1èr devient fragile, donc subit facilement les pressions de ses alliés qui ne cessent de l’induire en erreur. Déjà une seconde fois. Mais est-ce qu’ y aura-t-il une troisième fois ? Dieu seul sait. La détention de Chawali et Nono, n’est pas chose moindre chez le clan Mamadou… maitre de refus de l’exécution des mandats d’amené. Donc libérer tous les prisonniers des nuits noires d’Ikoni n’est qu’un manteau pour légaliser la sortie de ces deux suspects de la nuit du 02 août, précités. Le procureur général spécialiste en ricochet a reçu dés instructions fermes de libérer tout le monde par le ministre de la justice,  et Sako quant à lui, avance des prétextes fallacieux, selon lesquels, c’est le souhait de tous les ikoniens avec l’idée bien sur de protéger ses gisements lui aussi.

Quand au procureur de la République, Maoulida Djoubeiri, une dame de conviction et dure comme cailloux, refuse ces machinations, donc fidèle d’elle-même en respectant le métier qu’elle exerce. De force, il est possible que cette libération ait lieu avant midi de la journée de ce mardi 05 août 2014. Même si chacun a son toit à Ikoni mais ce soir, la situation est plus que terrifiante car, la gendarmerie avale à nouveau la ville en alerte bien sur. Mesure sécuritaire. Oui aucune disconvenance, mais comme l’uniforme fait peur aux civiles… l’autre coté de la ville des vagues menacent de retentir.

SAID YASSINE Said Ahmed

Source: COMORESplus         

 

( 12 août, 2014 )

ICONI BRULE ENCORE WA WA WA CHILE

L’utilisation de la force physique pour contraindre, dominer, se venger, causer des dommages ou la mort, l »utilisation intentionnelle de la force physique, de menaces à l’encontre des autres, contre la communauté d’Iconi qui risque fortement d’entraîner un traumatisme, des dommages collatéraux psychologiques.

Toutes ces exactions, toutes ces utilisations de la violence sont inacceptables. Elles sont interdites par la loi, en l’occurrence bannies par la religion et par Dieu. Il ne saurait y avoir à travers cet acharnement à la bêtise, une cause ou une raison qui eut permis ou autorisé à des individus à commettre tels actes de vandalisme et de barbarie d’un autre âge. Et si par malheur, est confirmé que ces délinquants, ces barbares, ces petites frappes étaient armés, voire même encouragés ou payés par des adultes, responsables des quartiers, alors ces gens là doivent être châtiés sévèrement et répondre devant la loi. Nous avons actuellement un gros souci, les guignols (notables, cadres) qui se bouffent la gueule entre eux pour ne défendre qu’à leurs personnes et qu’à leurs intérêts, au grand dam de l’honneur d’Iconi « Iconi ya chéo, Iconi ya itrisso ».

Hélas, il n’a pas été identifié, une seule personne (notable, cadre, fundi) qui ait fait l’unanimité, la démonstration d’être capable devant la communauté d’Iconi à se hisser au dessus de la mêlée, capable d’élever la voix pour exiger l’arrêt immédiat de ses hostilités, de la guéguerre inique entre frères de sang des quartiers, pour s’affirmer comme étant le chef incontesté de la ville d’Iconi, le grand rempart, le grand défenseur de l’intérêt supérieur d’Iconi et ceci, avec une extrême et exemplaire impartialité au caractère trempé qui caractérise les grands dignitaires (MA DHWAMANA WA MDJI) ; comme le furent les Said Bahassani, les Mmada Mlazahahé, les Saida Mzé, les Hamada Ali Nohowa, les Oussoufa Soilihi Mavoumani, les Soulé Islamou, les Soulé Djaé et les Hamada Boina ; Illustres personnalités qui défendaient avec brio, d’abord l’honneur et la bienséance de la ville d’Iconi et incarnaient l’autorité. Par conséquent, tout le monde les respectait et tout le monde obéissait aux injonctions sans rechigner. Il se dégageait en eux une détermination, une volonté, un sens de sacrifice et une force de caractère à l’image des guerriers « les WANA HAMADI » qui faisaient de leurs poitrines, office de rempart pour la protection et la préservation de la cité.

Actuellement la ville est dirigée par une bande de petites pointures (notables, cadres, et fundis) qui n’ont rien pigé et qui n’ont pas assimilé non plus le rôle d’un notable, « dhwamana wa mdji ». Ils se croient importants, parce qu’ils ont fait le « anda » avec « mharuma » de « chinchilla » de « mru mdzima », alors qu’ils sont minables, incapables de jouer dans la cour des grands, comme les Hamada Paquet et les Moahamed Chanfiou. Ils ont abandonné la ville aux délinquants et aux petits bandits, pour leur dicter leur loi, la loi de la rue avec la bénédiction coupable de certains adultes , pour saccager et brûler Iconi, sans peur ni remords ; Ils ont Sali BICHIONI, ils ont terni l’image de la grande mosquée de Vendredi, ils ont souillé le Palais KAVIRIDJEWE, ils et seront toujours responsables devant l’ETERNITE, et ils ont fait une plaie béante dans tous les cœurs des iconiens. Nous ne les pardonnerons pas et Dieu les maudira de leur vivant et de leur mort, ainsi que tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans cette mascarade de destruction de l’image d’Iconi. Ils répondront tous de la colère de Dieu.

Les propriétaires des maisons et les véhicules détruits ainsi que la communauté d’Iconi seront vengés par une colère sans égale par Dieu. Ceux qui ont payé les casseurs, ceux qui ont conseillé, tous iront en Enfer et le châtiment extrême de Dieu leur sera acquis en Enfer. Dieu châtiera d’une sévérité sans égale tous ceux qui se sont rendus coupables des dégradations des maisons par le feu des véhicules et du patrimoine culturel de la ville. De leur vivant, ils seront malheureux pour avoir offensé la ville d’Iconi et avoir terni sa réputation à dimension internationale. Que Dieu les punisse et les bannisse.

Mohamed Youssouf Soilihi Mavoumani

(Django)

( 3 août, 2014 )

« Lettre ouverte à mes parents « 

Papa tu nous a quittés brutalement et physiquement mais tu es a jamais dans nos esprits. Tu as été impliqué dans l’éducation de tes enfants, ainsi que vouloir aider les autres enfants dont les pères ne voyaient pas la vie à long terme, qu’il sera envahie par une technologie à géométrie variable. Tu as été impliqué dans toutes les associations des jeunes d’Iconi ainsi que le bien être de cette ville. Papa tu nous as aimé sans retenu et tu ne souhaitais que notre bonheur et à chaque jours, heure, minute et seconde je me bats pour que tu vois que ton combat sur terre a porté ses fruits, en référence de ce que tu nous as donné comme amour ainsi que valeur de l’homme. 

« Je ne finirai pas à te remercier, je t’aime, repose-toi en paix »

Maman toi qui as pleuré pour moi qui as cru en moi plus que toute autre personne dans ce bas monde, qui m’as toujours couvert dans mes conneries, qui as toujours été présente pour moi et toujours dit : «  quelles que soient tes bêtises tu es mon fils et je n’accepterai pas qu’ on parle de toi en mal et je te protégerai ». Quelle que soit la situation et un jour tu m’as dit une chose qui me servira et qui me fait penser inlassablement à toi.  Tous les jours car ça fait partie de la vie. Tu m’as dit : «  mon fils, le respect d’autrui ça ne s’achète pas. Ca se mérite ». Et moi j ai rigolé comment un enfant qui ne comprend rien et tu m’as dit : « Oui ça se mérite par ce que tout individu sur terre quelles que soit sa couleur, ses origines, sa religion a droit au respect », et aujourd’hui je pleure en pensant de toi maman, je pleure, parce que je suis loin de toi, je pleure parce que j’ai un amour inconditionnel pour toi, je pleure parce que je veux te protéger contre ceux qui n’ont pas eu la chance d’avoir une mère géniale comme toi, mère géniale que j’ai, parce que ces gens-là ne penseront pas comme moi à vouloir protéger toutes les mamans du monde.

Et en fin je pleure, je ne veux pas te perdre maman. Sache que nous nous sommes séparés de corps mais non de cœur. Séparés par des frontières, un trajet de 12000 kilomètres mais notre amour et toujours vif et intarissable. Je t’aime.

DOSSAR DJaé, enfant d’Ikoni

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