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( 25 février, 2015 )

LE TOUT NOUVEL ENTRAINEUR DE BASKET NATIONAL DES COMORES S’APPELLE FAKRI

284107_128485047240049_1295925_nIkoni sport, Ikoni basket. Désormais l’entraineur national de basket comorien, est d’origine ikonienne. Fakri Mohamed Said, député pour les intimes, est un basketteur de grande renomme. C’est sur son sol natal, Ikoni, plus précisément au stade fundy karnet, que le tout nouvel entraineur du basket national comorien, a débuté sa carrière de basketteur. Brillant dans le domaine, ceux qui le connaissent et ceux qui l’ont vu jouer, témoigneront son talent notoire, dosé d’une grande modestie. Meneur de Djabal basket, dans plusieurs compétitions, Fakri a été toujours magicien sur le terrain.

La carrière sportive est sans doute comme celle militaire. Il y a ceux qui y passent et qui ne laissent pas de trace, et ceux qui marquent leurs empruntes et qui font des ornières. Le nouvel entraineur de basket national des Comores, Fakri, est deux fois Champion des Comores avec Djabal basket son club incubateur. Déjà des pas d’un jeune talentueux. Car, son esprit n’est pas du tout stagné, il a immigré son talent. C’est qui lui a valu le titre de champion des Club Champions de l’Océan Indien(CCCOI) avec l’équipe de Tornade. Mais toujours pour la lumière de sa carrière, Fakri n’est pas ancré dans sa localité, c’est ainsi qu’il est médaille de Bronze au jeu des Iles de l’Océan Indien avec l’équipe Nationale. Ainsi capitaine de cette même équipe Nationale en Tanzanie. Quand Djabal Basket a pris le dessus, Fakri en tant que joueur, est aussi médaillé de Bronze au championnat des Club Champions de l’Océan Indien avec ce club précité. Toujours invincible… sur son chemin, il est perpétuellement vainqueur des tournois parmi lesquels des Iles Comores avec Djabal Basket, de la Coupe des Arbitres avec ce même club.

Ce laborieux dans son domaine, est un bon prêtre qui sait prêcher dans son église. Et voilà, toute peine mérite salaire. Le monde sportif heureusement n’a pas été ingrat avec lui. Il a doublé le titre de champion des Comores avec Djabal Basket Fille, en tant qu’entraineur certes. Tout cela c’est avant. Et après ? Fakri, est diplômé en tant qu’entraineur de Fiba (Association des fédérations africaines de basket-ball) de moins 18 ans. Un peu de lumière. Cette Fiba est fondée le 11 juin 1961 au Caire. Il a fat jouer en 1962, le premier championnat de l’Afrique. Diplômé en tant qu’entraineur de Fiba Afrique de Niveau 1. Et voilà avec la conscience dans l’œuvre, la récompense en conformité. Les Comores, le basket national comorien et les amis du basket comorien connaissent un nouvel entraineur qui saura sans doute remplir la tâche qu’on lui a confié d’une façon noble. Ce n’est pas une aubaine, car maman m’a dit : « uvulana ko rengwa ntsindzini, na kasi’uha ye utsaho uhuu wa mbwa ». Le jeune Fakri, alias député mérite ce poste. Et pour l’une des rares fois que le mérite joue son rôle dans notre pays, espérons que son navire arrivera à bon port.

SAID YASSINE Said Ahmed

Source: COMORESplus

( 20 février, 2015 )

POURQUOI TANT D’ANTIPATHIE ENVERS LE CANDIDAT MOHAMED SOULE ISSILAM ?

15579_793332720721426_7182054798257441498_nLa politique, c’est un combat d’idées sans affrontement violent ni débordement anarchique. La politique c’est la proximité et la compréhension, parfois la divergence. Elle est surtout l’art de convaincre avec arguments. Pourtant ces derniers temps, aux Comores, on assiste à une autre forme de politique. La politique de souiller, de médisance par tous les moyens, donc gentil de dire de ragots encore. Qui ignore le calvaire sur lequel la région de Bambao se repose depuis belles lurettes ? Son chef-lieu n’est pas du reste. Ikoni souffre de tous les maux et veut se relever… mais péniblement sans doute. Et depuis, le déclenchement du conflit dévastateur au sein de la ville d’Ikoni, ses enfants se regardent inhabituellement. Mais cette fois-ci la haine atteint à son apogée.

A part, les dires des uns et des autres, les salissures contre le candidat Mohamed Soulé Issilam, prolifèrent. Oui, une méthode de faire de la politique autrement chez certains. Pire ! Quelques jours du deuxième tour des élections, le coté où se trouve presque la totalité des cadres régionaux en général et ceux locaux en particulier… ne supporte pas la montée en puissance de leur frère candidat, commissaire Mohamed Soulé, qui n’est autre que leur adversaire. Oui, « lui barrer la route, c’est le mot du moment ». Là, de gauche à droite, de droite à gauche, des montages, des alliances préfabriquées… pour impressionner… pourtant exposés à la réalité. Toujours la parole « huit contre un » n’a pas de cesse. Sinon, cette facétie a été illustrée par le désert à la place emblématique de Kapviri-djewe, Ikoni lors de la grande réunion, le jeudi 20/02/2015… moins de partis en alliance avec l’UPDC dans le Bambao, moins de monde dans le parage, bref, c’est ce qu’appelle sondage.

Enfin, le plus inquiétant, c’est la politique de terre brulée qui serait utilisée ces derniers temps. Le camp UPDC se trouve à la réanimation politique, sur la table d’opération au bloc opératoire. Cela inciterait quelques lieutenants du candidat de l’UPDC dans le Bambao, à utiliser l’arme la plus archère. Ces lieutenants auraient convoqué un des proches du candidat Mohamed Soulé, sensé connaitre beaucoup sur lui. Ils lui auraient proposé à l’immédiat un visas, un billet… pour la France, en échange de calomnies, des diffamations, des médisances sur le front du candidat Mohamed Soulé, en public. Tout cela pour une respiration politique. Mais la montagne a accouché d’une souri. Et la montée sur scène du jeune, qui serait prévue … pour profanation… de celui qui dérange l’UPDC aurait été annoncée comme grande surprise par les attachés du camp déjà annoncé perdant, le parti du pouvoir central UPDC.

SAID YASSINE Said Ahmed

( 18 février, 2015 )

LA POLITIQUE DE RAGOTS CONTRE M.SOULE ISSILAM, MAIS AU PROFIT DE QUI L’ELECTION DU CANDIDAT DE L’UPDC ?

C’est avec désarroi qu’on vit dans le système assassin, en tout cas le discours provincial, qu’on appelle ainsi le régionalisme. Nombreux sont les jeunes qui dénoncent ce système. Faisant partie de cette classe, moi aussi je révoque ce précepte. Mais car ma mère m’a dit « eya kayao nde ya rehwao », j’attends une autre saison pour épuiser une nouvelle eau. Peut-être purifiée. C’est vrai, il faut soutenir les candidats ou les chefs politiques, par principe. Il faut aimer un programme. Il faut apprécier et mettre en avant l’intérêt général de tous. Et de tout cela, je suis convaincu. Les Comores, nos régions, nos localités… vivront cela un jour. Il faut défendre à tout prix ce positif enseignement. Il faut que nous établions la méritocratie dans nos milieux.

Toutefois, vu les circonstances, je suis obligé de stationner un peu à mi-chemin. Quand une classe, quand quelques éléments répandus… s’acharnent avec hostilité, avec des ragots et attrapes envers un des leurs… cela ne me laisse pas indifférent. C’est pour cela, qu’avec le système susdit et que je récuse comme tant d’autres ; le régionalisme, je dis « on en a assez » ! La région aux mille épées a suffisamment souffert. Ce Bamabo a besoin de vivre avec dignité. Nos localités de même. Chacun des deux candidats au deuxième tour a un bilan. Mais il ne faut pas que la haine nous emporte, jusqu’à ce qu’on sème l’irréparable dans nos milieux. Permettez un petit bilan compatible avec le régionalisme, système maudit par nombreux parmi nous. Nombreux sont les enfants des localités de la région de Bambao, dont la 19ème circonscription ayant le pain sur la planche grâce à Mohamed Soulé Issilam depuis son poste de commissaire aux finances, jusqu’à celui de la pêche. Qu’ils soient recrutés ou maintenus à leurs postes. Il n’attendait pas les élections pour le faire. Qu’on le veuille ou pas, c’est le cas. Là, on est dans le Bambao. Le détail reste à ceux qui préfèrent aller au delà de moi.

« la politique de diffamation »

Mais un peu d’étonnement. Pourquoi les autres ne comptent pas faire de la politique, en tout cas des campagnes sans la colline de mensonges et de diffamations ? J’aurais aimé que ceux qui se permettent de jeter des boues lourdes sur le front du candidat Soulé, se retiennent en poliçant leurs dires. Va-t-on vivre éternellement dans ces nuages ? Certainement non. La verité éclatera un jour, et leurs dires accoucheront du sérieux, parfois amères pour eux. Il y a ceux que les enfants de la région ont oubliés. Les deux candidats appartiennent aux pouvoirs du pays ; le pouvoir national et celui insulaire. Mais pourquoi il a fallu une bousculade de la dernière heure, jusqu’à faire tomber le « mur CRC » pour que le candidat du régime central, soit qualifié pour le deuxième tour dans le Bambao ? Un candidat sans doute qui était mis sur les bancs de touche, le soir même des résultats, mais repêché péniblement. Un candidat qui avait bénéficié du support de presque tous les cadres de la région, du chef-lieu de la région. Manque de conviction ou dindon de la farce ? Acceptons qu’il y a une réalité dont nous faisons semblant d’ignorer. Et parmi les deux candidats au deuxième tour, Mohamed Soulé fera le député représentant car un homme, moins dans son salon que dans les publics.

« démentis des uns et indélicatesse des autres »

Oui, même des consignes sont données, mais, les chargés de campagnes de Mohamed Soulé Issilam n’avaient pas besoin de mentir pour que leur candidat noircisse ses meetings, d’hommes, de femmes et d’enfants en ce deuxième tour. Huit conte un. Cette phrase est tout sauf vérité. Le candidat malheureux du FNJ, réalisant un bon Scor dans l’une de localité les plus peuplées de la région a démenti. Le candidat malheureux du parti Juwa, l’un des partis, présents au combat a démenti ? Le parti ANC a démenti formellement, au moment où certains, je dis bien certains teneurs de quelques partis se désolidarisent de cette alliance… peut-on parler de forte coalition en faveur de l’UPDC dans le Bamabo ? Avec ce malaise et ce manque de probité dans ces propagandes, peut-on oser faire confiance au candidat de l’UPDC et à ceux qui soutiennent sa candidature  dans le Bambao ? Grave. Donc, le miracle Soulé, a du sens. La haine doit connaitre ses limites. Surtout sur le plan local.

Enfin, nous devons savoir que ceux qui nous parlent des conflits… souffrent d’un manque de fougue. Mais pourquoi au moment où on avait besoin de dénonciation des hommes comme des femmes qui ont martyrisé le chef lieu de la région, ces bouches de sorciers qui s’acharnent au dernière loge… quelques jours avant les scrutins, n’avaient pas les mots aux lèvres, depuis il y a trois ans ? Ou c’est Soulé uniquement dans cette scène ? Dans le camp adverse, on parle de qui encore ? Aucun ? Qu’ils nous reservent leurs vérités car on en aura besoin d’ici peu.

C’est vrai Mohamed Soulé est passé au deuxième tour sans aucun cadre de sa ville natale, si ce n’est pas avec des jeunes émergeants. D’autres disent qu’il faut lui barrer le chemin. Et comment on barre le chemin facilement à de l’eau qui continue à couler ? Et même ceux qui disent cela, savent que ce n’est qu’une utopique. En réalité qui profite de l’élection du candidat de l’UPDC soutenu par un camp spécial ? Si l’acharnement est rude, il y a donc une anguille sous la roche. Et si par accident ce candidat est élu, la première victime de cette élection c’est la région de Bambao abandonnée par quelques uns des siens depuis plus de vingt ans et qui parmi lesquels se trouvent dans ce courant susmentionné. Ne tombons pas dans un piège, l’UPDC n’est pas amie de la région en général et du chef-lieu Ikoni en particulier. Ne donnons pas le pouvoir pour une autre fois au semeur de discorde, car si le candidat de l’UPDC est élu, c’est au profit de l’homme impitoyable… et par cela, il sera à la cime pour achever ce qu’il a commencé.  

Là, on parle d’élections. Pour l’affaire d’Ikoni, je crois que ceux qui avancent les clabaudages, doivent réserver leurs témoignages en attendant la fin de ces élections pour le compte car, « omrema nguona ma rema mbuda ». Quelques témoignages des hommes dignes de hautes fonctions sont là. Et pour la clarté de ce dossier soyons d’accord et constants.

SAID YASSINE Said Ahmed

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