( 8 mars, 2015 )

UNION DES FAUX AMIS OU L’ANÉMIE DE L’ELITE POLITIQUE D’IKONI ET DE BAMBAO.

DSC04415La théorie de « Tous sauf…», ne s’utilise qu’uniquement dans le Bambao pour l’instant. Les dernières élections, notamment les législatives, illustraient bien le cas. Du premier au deuxième tour de ces élections… cette région faisait un grand « Iyara » politique impressionnant. Par où commence-t-on ? L’un des partis du pouvoir en place, la CRC, a été mis illégalement à terre par son alliée circonstancielle l’UPDC. Ne supportant pas l’échec, le parti de Mamadou et de quelques arrivistes a mis la CRC sur le banc de touche. Là on est dans le Bambao, « région sous la pluie ». Un renflouage de la dernière heure, conçu valable pour suffoquer une émergence d’outre coin. Le candidat du parti mal-aimé de la région, le RDC, et dont je suis parmi les contrastes, a été sans doute admis au deuxième tour. Et son rival légal dans ce combat serait la CRC. Tout le monde a été d’accord. Mais quand quelques lieutenants, couvant de la candidature du pouvoir, voulaient essuyer la sueur de l’échec, sous le palmier de leur Mentor, ils se sont vus refouler comme des écoliers dormeurs pendant la classe. Le GOUROU leur a fermé la porte de sa maison, avec ces mots : « Vous ne servez à rien. Vous, des prétendants cadres, politiciens, faiseurs de pluie et de beau temps dans vos localités, vous êtes battus par un candidat qui n’est soutenu que par des novices… ? »

« Ca n’a pas duré longtemps »

Le compteur est remis à Zéro. Soudain, l’arbre CRC se couchait en une seule nuit dans le Bambao. Le candidat de l’UPDC, jusque là, moins connu… est repêché pour le deuxième tour, au détriment de celui de la CRC. Démarches consensuelles, usurpation, ou impuissance… ? Personne n’en savait. Il a fallu donc attendre les consignes et les agissements… d’inspecteur Colombo. Finalement ce n’est pas le RDC la vraie cible du pouvoir. Le célèbre Mbaé Trambwe a dit :« Ha pandza hende hule pvabuha kitsele… », C’est Mohamed Soulé Issilam qu’il fallait à tout prix déchoir. Un adversaire de deux fronts, venant nulle part, qui menace le prétendu destin de l’UPDC et de la CRC dans le Bambao. Mais comme l’ennemi de mon ennemi et mon ami, « l’UNION-DES-FAUX-AMIS », a été vite créée pour barrer le chemin à M.Soulé. Politiquement cet émergent ne doit pas exister ni à Ikoni ni dans le Bambao. Pour Ikoni, la raison est autre. Pour Bambao, c’est une région demeurant dans les rêves de la CRC, comme fief. Mais l’orchestre Pigeon noir de Mnungu a chanté « Tabiri ngoni taabisho »…

« Les élites et leur score»

Comme c’est dans le Bambao, cela ressemble à « la guerre de Didimnungu qui opposa l’un et tous. A cette époque, on fit appel au général Salim Mna Itsambuni, avec la planche de Msindihize, pour sauver le « tous… » Et voilà, trois siècle après, on a fait appel à Boléro, avec la signature de M.Moindjié pour sauver le « tous » à la dernière heure, pendant que ses partisans commençaient à ruminer le chagrin. Je ne suis pas de la politique du RDC, loin de là. Je n’ai pas soutenu le candidat Mohamed Soulé. Il y a de la lumière sur cela. Toutefois, je ne peux pas m’abstenir d’analyses, ni de penser à l’horizon de ma région qui risque de s’éterniser dans le gabegie. En démocrate, Mohamed Soulé a été vaincu, en démocrate, il a fait de recours, en démocrate, il a été éliminé. Et l’autre camp, en démocrate… ? Je n’en sais rien. Je ne sais que ce qui est su par tout le monde. La rupture entre les citoyens et les élites dans le Bambao et dans la ville d’Ikoni. Preuve : le candidat de l’UPDC dans le Bambao a bénéficié du soutien de presque la totalité des cadres de cette région et ceux du chef-lieu Ikoni. En plus du soutien, au deuxième tour, du parti soi-disant du peuple CRC…, contrairement à l’enfant mal-aimé, Mohamed Soulé qui n’avait que quelques apprentis politiques dont je salue le courage. Voici le tableau : Au deuxième tour, l’UPDC, parti au pouvoir, plus la CRC, deuxième parti au pouvoir ont pu faire sortir de l’agonie électorale leur candidat avec un score de 50,24% contre 49,76% pour Mohamed Soulé. Et voilà, la victoire des élites dans la région surpeuplée.

« Un banal recours pour mater le recours »

Nous étions nombreux à avoir compris où se referait la Cour constitutionnelle pour la proclamation des résultats finaux. C’est un article de l’un des journaux du pouvoir de « Befuni », signé par l’un des inconditionnels de l’homme qui n’arrive pas à se faire à l’idée que Bambao n’est pas un fief de CRC…, qui a inspiré le changement de la décision de cette Cour… Une virgule d’autre forme, qui a fait de l’UPDC victorieuse. Lire dans l’un des journaux du pouvoir Al-fajr, un article portant le titre d’ « une opération de manipulation », n’a surpris personne. Après la virgule et les autres remues… maintenant c’est la course à relais. L’un des hommes de plume de l’homme fort de Befuni, a rempli une des ses missions. Dommage. Ceux qui ne se connaissent pas se battent en faveur de ceux qui se connaissent. De cette alliance d’UNION-DES-FAUX-AMIS, le premier perdant est la CRC. Les bénéficiaires sont visibles. L’assimilation régressive de la CRC, bien gommée par l’UPDC, n’est que les fruits de l’imprudence politique.

SAID YASSINE Said Ahmed

 

( 25 février, 2015 )

LE TOUT NOUVEL ENTRAINEUR DE BASKET NATIONAL DES COMORES S’APPELLE FAKRI

284107_128485047240049_1295925_nIkoni sport, Ikoni basket. Désormais l’entraineur national de basket comorien, est d’origine ikonienne. Fakri Mohamed Said, député pour les intimes, est un basketteur de grande renomme. C’est sur son sol natal, Ikoni, plus précisément au stade fundy karnet, que le tout nouvel entraineur du basket national comorien, a débuté sa carrière de basketteur. Brillant dans le domaine, ceux qui le connaissent et ceux qui l’ont vu jouer, témoigneront son talent notoire, dosé d’une grande modestie. Meneur de Djabal basket, dans plusieurs compétitions, Fakri a été toujours magicien sur le terrain.

La carrière sportive est sans doute comme celle militaire. Il y a ceux qui y passent et qui ne laissent pas de trace, et ceux qui marquent leurs empruntes et qui font des ornières. Le nouvel entraineur de basket national des Comores, Fakri, est deux fois Champion des Comores avec Djabal basket son club incubateur. Déjà des pas d’un jeune talentueux. Car, son esprit n’est pas du tout stagné, il a immigré son talent. C’est qui lui a valu le titre de champion des Club Champions de l’Océan Indien(CCCOI) avec l’équipe de Tornade. Mais toujours pour la lumière de sa carrière, Fakri n’est pas ancré dans sa localité, c’est ainsi qu’il est médaille de Bronze au jeu des Iles de l’Océan Indien avec l’équipe Nationale. Ainsi capitaine de cette même équipe Nationale en Tanzanie. Quand Djabal Basket a pris le dessus, Fakri en tant que joueur, est aussi médaillé de Bronze au championnat des Club Champions de l’Océan Indien avec ce club précité. Toujours invincible… sur son chemin, il est perpétuellement vainqueur des tournois parmi lesquels des Iles Comores avec Djabal Basket, de la Coupe des Arbitres avec ce même club.

Ce laborieux dans son domaine, est un bon prêtre qui sait prêcher dans son église. Et voilà, toute peine mérite salaire. Le monde sportif heureusement n’a pas été ingrat avec lui. Il a doublé le titre de champion des Comores avec Djabal Basket Fille, en tant qu’entraineur certes. Tout cela c’est avant. Et après ? Fakri, est diplômé en tant qu’entraineur de Fiba (Association des fédérations africaines de basket-ball) de moins 18 ans. Un peu de lumière. Cette Fiba est fondée le 11 juin 1961 au Caire. Il a fat jouer en 1962, le premier championnat de l’Afrique. Diplômé en tant qu’entraineur de Fiba Afrique de Niveau 1. Et voilà avec la conscience dans l’œuvre, la récompense en conformité. Les Comores, le basket national comorien et les amis du basket comorien connaissent un nouvel entraineur qui saura sans doute remplir la tâche qu’on lui a confié d’une façon noble. Ce n’est pas une aubaine, car maman m’a dit : « uvulana ko rengwa ntsindzini, na kasi’uha ye utsaho uhuu wa mbwa ». Le jeune Fakri, alias député mérite ce poste. Et pour l’une des rares fois que le mérite joue son rôle dans notre pays, espérons que son navire arrivera à bon port.

SAID YASSINE Said Ahmed

Source: COMORESplus

( 20 février, 2015 )

POURQUOI TANT D’ANTIPATHIE ENVERS LE CANDIDAT MOHAMED SOULE ISSILAM ?

15579_793332720721426_7182054798257441498_nLa politique, c’est un combat d’idées sans affrontement violent ni débordement anarchique. La politique c’est la proximité et la compréhension, parfois la divergence. Elle est surtout l’art de convaincre avec arguments. Pourtant ces derniers temps, aux Comores, on assiste à une autre forme de politique. La politique de souiller, de médisance par tous les moyens, donc gentil de dire de ragots encore. Qui ignore le calvaire sur lequel la région de Bambao se repose depuis belles lurettes ? Son chef-lieu n’est pas du reste. Ikoni souffre de tous les maux et veut se relever… mais péniblement sans doute. Et depuis, le déclenchement du conflit dévastateur au sein de la ville d’Ikoni, ses enfants se regardent inhabituellement. Mais cette fois-ci la haine atteint à son apogée.

A part, les dires des uns et des autres, les salissures contre le candidat Mohamed Soulé Issilam, prolifèrent. Oui, une méthode de faire de la politique autrement chez certains. Pire ! Quelques jours du deuxième tour des élections, le coté où se trouve presque la totalité des cadres régionaux en général et ceux locaux en particulier… ne supporte pas la montée en puissance de leur frère candidat, commissaire Mohamed Soulé, qui n’est autre que leur adversaire. Oui, « lui barrer la route, c’est le mot du moment ». Là, de gauche à droite, de droite à gauche, des montages, des alliances préfabriquées… pour impressionner… pourtant exposés à la réalité. Toujours la parole « huit contre un » n’a pas de cesse. Sinon, cette facétie a été illustrée par le désert à la place emblématique de Kapviri-djewe, Ikoni lors de la grande réunion, le jeudi 20/02/2015… moins de partis en alliance avec l’UPDC dans le Bambao, moins de monde dans le parage, bref, c’est ce qu’appelle sondage.

Enfin, le plus inquiétant, c’est la politique de terre brulée qui serait utilisée ces derniers temps. Le camp UPDC se trouve à la réanimation politique, sur la table d’opération au bloc opératoire. Cela inciterait quelques lieutenants du candidat de l’UPDC dans le Bambao, à utiliser l’arme la plus archère. Ces lieutenants auraient convoqué un des proches du candidat Mohamed Soulé, sensé connaitre beaucoup sur lui. Ils lui auraient proposé à l’immédiat un visas, un billet… pour la France, en échange de calomnies, des diffamations, des médisances sur le front du candidat Mohamed Soulé, en public. Tout cela pour une respiration politique. Mais la montagne a accouché d’une souri. Et la montée sur scène du jeune, qui serait prévue … pour profanation… de celui qui dérange l’UPDC aurait été annoncée comme grande surprise par les attachés du camp déjà annoncé perdant, le parti du pouvoir central UPDC.

SAID YASSINE Said Ahmed

( 18 février, 2015 )

LA POLITIQUE DE RAGOTS CONTRE M.SOULE ISSILAM, MAIS AU PROFIT DE QUI L’ELECTION DU CANDIDAT DE L’UPDC ?

C’est avec désarroi qu’on vit dans le système assassin, en tout cas le discours provincial, qu’on appelle ainsi le régionalisme. Nombreux sont les jeunes qui dénoncent ce système. Faisant partie de cette classe, moi aussi je révoque ce précepte. Mais car ma mère m’a dit « eya kayao nde ya rehwao », j’attends une autre saison pour épuiser une nouvelle eau. Peut-être purifiée. C’est vrai, il faut soutenir les candidats ou les chefs politiques, par principe. Il faut aimer un programme. Il faut apprécier et mettre en avant l’intérêt général de tous. Et de tout cela, je suis convaincu. Les Comores, nos régions, nos localités… vivront cela un jour. Il faut défendre à tout prix ce positif enseignement. Il faut que nous établions la méritocratie dans nos milieux.

Toutefois, vu les circonstances, je suis obligé de stationner un peu à mi-chemin. Quand une classe, quand quelques éléments répandus… s’acharnent avec hostilité, avec des ragots et attrapes envers un des leurs… cela ne me laisse pas indifférent. C’est pour cela, qu’avec le système susdit et que je récuse comme tant d’autres ; le régionalisme, je dis « on en a assez » ! La région aux mille épées a suffisamment souffert. Ce Bamabo a besoin de vivre avec dignité. Nos localités de même. Chacun des deux candidats au deuxième tour a un bilan. Mais il ne faut pas que la haine nous emporte, jusqu’à ce qu’on sème l’irréparable dans nos milieux. Permettez un petit bilan compatible avec le régionalisme, système maudit par nombreux parmi nous. Nombreux sont les enfants des localités de la région de Bambao, dont la 19ème circonscription ayant le pain sur la planche grâce à Mohamed Soulé Issilam depuis son poste de commissaire aux finances, jusqu’à celui de la pêche. Qu’ils soient recrutés ou maintenus à leurs postes. Il n’attendait pas les élections pour le faire. Qu’on le veuille ou pas, c’est le cas. Là, on est dans le Bambao. Le détail reste à ceux qui préfèrent aller au delà de moi.

« la politique de diffamation »

Mais un peu d’étonnement. Pourquoi les autres ne comptent pas faire de la politique, en tout cas des campagnes sans la colline de mensonges et de diffamations ? J’aurais aimé que ceux qui se permettent de jeter des boues lourdes sur le front du candidat Soulé, se retiennent en poliçant leurs dires. Va-t-on vivre éternellement dans ces nuages ? Certainement non. La verité éclatera un jour, et leurs dires accoucheront du sérieux, parfois amères pour eux. Il y a ceux que les enfants de la région ont oubliés. Les deux candidats appartiennent aux pouvoirs du pays ; le pouvoir national et celui insulaire. Mais pourquoi il a fallu une bousculade de la dernière heure, jusqu’à faire tomber le « mur CRC » pour que le candidat du régime central, soit qualifié pour le deuxième tour dans le Bambao ? Un candidat sans doute qui était mis sur les bancs de touche, le soir même des résultats, mais repêché péniblement. Un candidat qui avait bénéficié du support de presque tous les cadres de la région, du chef-lieu de la région. Manque de conviction ou dindon de la farce ? Acceptons qu’il y a une réalité dont nous faisons semblant d’ignorer. Et parmi les deux candidats au deuxième tour, Mohamed Soulé fera le député représentant car un homme, moins dans son salon que dans les publics.

« démentis des uns et indélicatesse des autres »

Oui, même des consignes sont données, mais, les chargés de campagnes de Mohamed Soulé Issilam n’avaient pas besoin de mentir pour que leur candidat noircisse ses meetings, d’hommes, de femmes et d’enfants en ce deuxième tour. Huit conte un. Cette phrase est tout sauf vérité. Le candidat malheureux du FNJ, réalisant un bon Scor dans l’une de localité les plus peuplées de la région a démenti. Le candidat malheureux du parti Juwa, l’un des partis, présents au combat a démenti ? Le parti ANC a démenti formellement, au moment où certains, je dis bien certains teneurs de quelques partis se désolidarisent de cette alliance… peut-on parler de forte coalition en faveur de l’UPDC dans le Bamabo ? Avec ce malaise et ce manque de probité dans ces propagandes, peut-on oser faire confiance au candidat de l’UPDC et à ceux qui soutiennent sa candidature  dans le Bambao ? Grave. Donc, le miracle Soulé, a du sens. La haine doit connaitre ses limites. Surtout sur le plan local.

Enfin, nous devons savoir que ceux qui nous parlent des conflits… souffrent d’un manque de fougue. Mais pourquoi au moment où on avait besoin de dénonciation des hommes comme des femmes qui ont martyrisé le chef lieu de la région, ces bouches de sorciers qui s’acharnent au dernière loge… quelques jours avant les scrutins, n’avaient pas les mots aux lèvres, depuis il y a trois ans ? Ou c’est Soulé uniquement dans cette scène ? Dans le camp adverse, on parle de qui encore ? Aucun ? Qu’ils nous reservent leurs vérités car on en aura besoin d’ici peu.

C’est vrai Mohamed Soulé est passé au deuxième tour sans aucun cadre de sa ville natale, si ce n’est pas avec des jeunes émergeants. D’autres disent qu’il faut lui barrer le chemin. Et comment on barre le chemin facilement à de l’eau qui continue à couler ? Et même ceux qui disent cela, savent que ce n’est qu’une utopique. En réalité qui profite de l’élection du candidat de l’UPDC soutenu par un camp spécial ? Si l’acharnement est rude, il y a donc une anguille sous la roche. Et si par accident ce candidat est élu, la première victime de cette élection c’est la région de Bambao abandonnée par quelques uns des siens depuis plus de vingt ans et qui parmi lesquels se trouvent dans ce courant susmentionné. Ne tombons pas dans un piège, l’UPDC n’est pas amie de la région en général et du chef-lieu Ikoni en particulier. Ne donnons pas le pouvoir pour une autre fois au semeur de discorde, car si le candidat de l’UPDC est élu, c’est au profit de l’homme impitoyable… et par cela, il sera à la cime pour achever ce qu’il a commencé.  

Là, on parle d’élections. Pour l’affaire d’Ikoni, je crois que ceux qui avancent les clabaudages, doivent réserver leurs témoignages en attendant la fin de ces élections pour le compte car, « omrema nguona ma rema mbuda ». Quelques témoignages des hommes dignes de hautes fonctions sont là. Et pour la clarté de ce dossier soyons d’accord et constants.

SAID YASSINE Said Ahmed

( 20 décembre, 2014 )

Vendredi 19 décembre 2014, officialisation de la candidature de Mohamed Soulé Issilam à Mkazi.

10857210_775243799196985_5256572734453366181_oHop, c’est parti. C’était dans un climat tout calme comme l’eau de roche… sous le soleil tropical que la ville de Mkazi dans la région pluviale, Bambao a reçu l’enfant de la région, Mohamed Soulé Issilam, commissaire en charge de la production, de l’agriculture, de transport et du tourisme, chargé des travaux publics… le vendredi 19 décembre 2014. L’ambiance a été promettant. Tout cela dans le but de faire mieux. A la mosquée de vendredi de la ville de Mkazi, des interventions ont coulé comme un ruisseau. C’était juste à l’occasion de l’officialisation de la candidature de Mohamed Soulé Issilam, au poste de député de la région de Bambao, aux prochaines échéances.

Nombreux sont des cadres de la région, des notables, des jeunes et moins jeunes qui ont honoré cette réjouissance par leurs présences. Plusieurs discours y ont été prononcés. Et les plus marquant sont celui du grand fundi de la ville, qui a insisté sur la paix de tous les comoriens, qui doit commencer depuis nos familles, nos localités, nos régions et notre pays. Etaient présents l’actuel député de Bambao Mr Alhadwiri, l’ancien commissaire sous Abdoulwahab Mr Youssouf Ibouroi, tous deux originaires de cette ville emblématique Mkazi, le gouverneur de Ngazidja Mouigni Baraka Said Soilhi, le député Djaé Hamada Chanfi, lui-même candidat à sa propre succession dans le Washili, le grand notable Abdallah Saandi de la ville d’Ikoni, un retraité de la gendarmerie nationale des Comores et plus actif dans son milieu, Hassane Ali Djaé, jeune membre de la diaspora, Youssouf Ismael (Adolph) un des jeunes cadres de la région… ainsi que d’autres personnalités.

Mohamed Soulé qui tenait à éclairer à l’audience la raison de cette journée, n’a pas manqué non plus à remercier toute la population de Bambao en générale et celle de Mkazi en particulier… de la confiance qu’il attend d’elles. Il a montré en outre que grâce aux efforts qui seront déployés par ces instances, la région assurera sa place dans les audiences à l’échelle nationale. Nous devons aussi savoir que le candidat suppléant du commissaire Soulé, Mr Djounaid Chanfi, vient de la ville de Mkazi. C’est un choix qui est plein de sens… vu l’importance de la ville de Mkazi dans la région et dans notre pays.

( 7 décembre, 2014 )

AFFAIRE D’IKONI : NOM DE CODE : PAIX CONTRE VOIX

DSC04296Le vrai visage de l’affaire d’Ikoni, commence à se dévoiler. Ici dans ces colonnes, on n’ a eu de cesse  de clamer haut et fort que ce conflit est classé dans le cadre des conflits dits électoralement lucratifs. Il y a deux ans, la ville d’Ikoni s’est déchirée, a été décimée. Depuis les nuits du 23/24 décembre 2012 et celle du 26 janvier 2013, la ville, capitale de l’ile de Ngazidja, a perdu son visage paisible. Mais le plus curieux, est que ce conflit n’a jamais été traité sérieusement. Il n’a bénéficié ni de la médiation des gens de la région, ni de la responsabilité du régime en place.  Au contraire, en accord avec des natifs d’Ikoni, de l’huile fut à mainte reprise jetée sur le feu pour attiser plus qu’il n’en faut la haine. Pendant deux ans, la ville a été livrée à elle-même. Sans secours, elle est devenue vulnérable : Le procureur général du parquet de Moroni, M. Sako, le vice-président en charge des finances, M. Mamadou, le directeur du cabinet en charge de la défense, M. Boléro, la municipalité et quelques individus, se sont emparés des parts du gâteau qu’ils ont partagé. Ce faisant, ils ont abouti. Tout cela, pour rien d’autres que des comptes d’apothicaires, à la petite semaine : des vils calculs électoraux. Mais de cela, les ikoniens sont pleinement conscients.

Plusieurs machinations sont l’œuvre de quelques individus ikoniens. Des prétendues réconciliations, qui en vérité, ne sont qu’un prétexte fallacieux. En toute honnêteté, la situation exige qu’on fasse ce qui n’a jamais été tenté. Il ne faut pas fuir l’obstacle, il faut s’y confronter. Pourquoi dans cette affaire, il y a toujours l’absence de débat ? Mais où est passé l’intelligentsia ? Pourquoi à tout prix une réconciliation, sans que chacun ait reconnu sa part de responsabilité ? Quid des commanditaires présumés ? Pourquoi les ikoniens cèdent aux caprices de quelques hommes du palais qui ont transformé ce conflit en filon? Mais pourquoi les « responsables » ikoniens ne se rendent-t-ils pas compte que c’est de l’avenir d’une ville toute entière qu’ils mettent en danger ? Etonnement et déception. Cette ville qui compte en son sein, des ingénieurs, des intellectuels, des « cadres », des juristes, des ulémas, des hommes accomplis » et qui, malgré tout n’arrive pas à trouver une solution pérenne dans la transparence, mais toujours en en-tapinois, encore par des individus qui n’agissent que pour leurs ventres.

« …réconciliation au mépris des victimes »

Il y a une semaine, précisément le vendredi dernier, une délégation de quelques hommes accomplis de la région de Bambao, s’est rendue à Ikoni. Objet de la visite, mettre un terme au conflit qui perdure. Sont-ils seulement conscients que depuis, le conflit n’est plus circonscris à Ikoni intra-muros, mais s’étend partout où il y a deux citoyens de la ville ? Comme on ne s’amuse pas avec le conflit, il ne faut pas non plus jouer avec la réconciliation. La rigueur doit être de mise. Comme l’affaire d’Ikoni n’est pas une simple affaire, il ne faut pas qu’on la prenne à la légère. Il faut donc, se ressaisir, attendre, évaluer et étudier à fond le problème quand on aspire à être un bon médiateur. Et si on œuvre pour une paix durable et définitive. Cette délégation susmentionnée, a-t-elle  une idée des responsabilités respectives ? En réalité, elle prend sa source de l’apocalypse des nuits meurtrières ?  Mais pourquoi cette réconciliation au mépris des victimes et des familles dont la dignité est bafouée? C’est ce qu’on appelle réconciliation ? Il ne faut pas envenimer la situation. La Paix est là. On partage la même mosquée, les mêmes taxis, les mêmes équipes sportives et même des complicités de malfaisance. Si certaines têtes ont la crainte que des bureaux de vote ne feront pas les plaines voix, c’est simple, qu’ils mènent une campane électorale, digne de ce nom.

Cette réconciliation électorale, Ikoni n’en a pas besoin. Oui, nous savons très bien que les candidats de Bambao sont en crise, une fois que la ville d’Ikoni reste dans cet état. Mais ils l’ont voulu. Au moment où ces « politiques » auraient dû se mobiliser pour une solution juste et équitable, ils regardaient ailleurs. Cette fois-ci, ils sont rattrapés par le destin politique, qu’ils assument. Tous ces politiciens sont au courant depuis l’aube de la manœuvre entreprise par Mamadou dans cette affaire dévastatrice. Depuis les différentes réunions, le parti-pris dans cette affaire où il devait, au contraire faire de l’arbitrage, l’entrave des quatre mandats d’amener lancés contre quatre ikoniens, sous prétexte, qu’il connait les problèmes de la prison, et qu’il les a empêchés de grès. Le piétinement de la justice, en faveur de quelques scélérats. Il faut que cette question soit gérée avec respect et vigilance. Nous étions nombreux de près et de loin à attribuer la responsabilité de ce conflit à certaines têtes parmi lesquelles, Mohamed Adamo, Soilihi Hadji, Dahalane Said Salim, Mohamed Athoumane, Issmaila Abdou, les Abdallah Halifa fils. Mais pourquoi ces noms passent-ils inaperçus ces derniers temps ? Pourquoi on ne leur demande pas de livrer leur vérité ? Mais pourquoi on ne leur demande pas, qui est le vrai responsable de ce drame ? Mais pourquoi aucun d’eux ne demande pardon aux ikoniens pour les dommages causés et les conséquences psychosomatiques des victimes marquées à jamais ? Et Mamadou, sa responsabilité dans cette affaire ne mérite-t-elle pas de réparation ou au moins une explication ?

« Des tractations pour les bulletins de vote »

Une chose est sûre. De cette paix électorale, tout le monde est au courant. Si c’est vrai ces politiques, ces hommes accomplis voulaient la paix et la stabilité à Ikoni, ils auraient empêché l’organisation des votes dans cette ville avant la réconciliation. Mais de cette manigance tout le monde est éveillé. Les quelques hommes d’Ikoni, notamment du régime et quelques amis, qui sillonnent les villes de Bambao pour travailler les autres, afin de trouver une ville unie pour les élections, doivent comprendre que toute tentative restera vaine. L’affaire d’Ikoni a ses cerveaux ailleurs notamment en France. S’ils pensent qu’ils peuvent s’arranger comme ça à leurs profits, Ikoni a d’autres ikoniens ailleurs et qui pensent à cette ville détruite par ces mêmes hommes. Il ne faut pas continuer à torturer cette ville, qui a suffisamment souffert avec une construction de château de sable. Cette réconciliation trompeuse, n’est que sable mouvant. Tout le monde a compris que ce n’est pas une paix pour la ville mais c’est une paix ponctuelle pour que les élections puissent se dérouler comme ils veulent. La ville d’Ikoni ne doit pas être prise pour « Mani ya djuu, ni bwe na shindoni ni même upnaga wa pindo ». Il faut lui attribuer les mérites qu’il lui faut. Rassembler les deux côtés et en France et aux Comores au centre d’un débat pour trouver une solution pérenne à cette crise démolisseuse. Si on a peur de se confronter au problème, on ne peut pas trouver  une solution.

Source : COMORESplus

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

( 20 novembre, 2014 )

MALUZINI : QUAND LE POUVOIR ATTISE LE FEU !

DSCF3307Depuis des années, un conflit foncier, un domaine, au lieu-dit Maluzini, oppose la ville d’Ikoni et la capitale des Comores, Moroni. Cette terre primitive de la ville d’Ikoni, continue depuis plus de vingt ans d’être une source de conflit. Un litige qui servait souvent à l’opposition pour déstabiliser le pouvoir, depuis l’époque Said Mohamed Djohar, même si la manœuvre n’a jamais abouti. Depuis des années, ces deux villes limitrophes sont devenues des ennemies intimes, même si par hypocrisie et par peur de représailles, personne n’ose l’assumer publiquement. Une situation qui hypothèque le vivre ensemble et l’avenir des enfants de ces deux localités. L’affaire de Maluzini, n’a jamais été prise au sérieux ni par les régimes ni par les deux localités, encore moins par les hommes qui ont fait le grand mariage, autrement dit les « notables » de Ngazidja. Enfin, les députés comoriens, les membres du gouvernement et le chef de l’Etat Ikililou Dhoinine tiennent à remettre de l’huile sur le feu.

En Mai dernier, le gouvernement a remis un document qui n’avait fait l’objet d’aucun dialogue entre les localités concernées, parlant d’un fameux statut particulier aux parlementaires comoriens. Jugé injuste et contraire à l’esprit de cohésion, ce comportement irresponsable du régime Iki, a provoqué l’indignation des habitants des localités environnantes de Moroni. L’affaire devient un prétexte,  des autorités locales et politiques du pays, en langue verte des Comores « shandza sho melea ». Et même la nouvelle génération s’y met pour gagner son pain. Des personnes vipérines utilisent ce conflit pour des intérêts démagogiques et personnels. Le domaine de Maluzini, est édifié en source d’animosité entre ikoniens et moroniens. Même si personne n’ose le dire, tout le monde le sait.

« Ikoni, une ville qui est livrée à elle-même »

Les communes de deux localités n’ont pas su gérer ce problème d’une manière responsable. Quant au régime en place, il cautionne toutes tragédies dans cette affaire. La région de Bambao orpheline d’élus avec le député de Mkazi Alhadhur… est loin de rester sans transpiration au marathon. Mais que pensent ces autorités ? Mais pourquoi tant d’amateurisme et d’apathie dans ce dossier qui exige de franchise et de rigueur ? Il y a quelques jours, l’assemblée nationale a voté une loi spéciale, en catimini qui vise à rattacher l’électorat de Maluzini à Moroni-Sud. C’est une loi qui rattache ce territoire dont Ikoni antédiluvien à la capitale, ou bien une loi qui suit la théorie de Taki, qui pendant des élections législatives, a transféré Héroumbili-Hamaamet vers le Dimani pour élire un de ses candidats ? Cette deuxième hypothèse est loin d’être adoptée car la façon dont cette loi est votée n’était que suicidaire et sournoise. « La loi serait rédigée à 22h au ministère de l’intérieur, examinée en conseil des ministres à minuit et votée à l’assemblée nationale à 3h du matin… » Selon un jeune qui est loin de mentir dans cette affaire car, bien proche de quelques hommes de pouvoir.

Mais le plus ahurissant, est qu’ici, on parle de conseil de ministre, donc, devraient y être présents le directeur du cabinet chargé de la défense, Mr Madi Boléro, qui a ses inconditionnels à Ikoni, soi-disant confidents, le Vice-président en charge de l’équipement, de même qui a ses captivés… et sa femme à Ikoni, Mr Nourdine Bouhane, le vice-président en charge de finance, Sultan Mamadou 1er, ayant ses affriolés, son logis et sa famille à Ikoni. Et enfin il y a le président de l’assemblée nationale, Hamidou Bourhane, bien courtisé à Ikoni et même qui a sa place au lieu saint de la ville, pvo kapviri djewe… Ces hommes parmi les acteurs de cette loi, n’ont eu ni le courage ni l’honnêteté ni même l’hypocrisie de communiquer cette nouvelle assassine aux habitants d’Ikoni dont certains parmi eux les courtisent. Ni défendre, ni mettre au courant… mais comme les autres, en faveur de la restriction de la ville vers la capitale. Dans tout cela, y a-t-il une possibilité de changer les documents du domaine, mentionnant Maluzini-Ikoni dans des actes de vente ?

Drôle quand le président de l’assemblée nationale a dit, parait-il :« je ne suis pas au courant de cela… », et pourtant c’est sa signature qui serait figurée sur la loi votée. Usurpation ou amnésie précoce ? Si c’est le premier cas, quand-est-ce qu’on apprendra le dépôt de sa plainte pour usage de faux ? Ce qui est encore bizarre, c’est le dédouanement de pas mal de députés dans cette affaire. A chaque fois que tu demandes à un d’eux, il te répond, « je ne suis au courant de rien. » Et la municipalité dans cette affaire ? Et la commune de Bambao ya Mbwani voyant une partie de son territoire aller vers une autre commune ? C’est donc là où la solidarité doit se clarifier.

« D’abord, pourquoi Ikoni » ?

En mai dernier, les localités environnantes de la capitale, ont été touchées par cette mesure de bornage. Mais on voit bien que cette loi s’acharne contre Ikoni, et pourquoi uniquement le Sud ? Y’a-t-il une raison particulière poussant les députés des Comores et le régime d’Ikililou Dhoinine à appliquer une loi exclusive à la ville d’Ikoni ?

Etonnement ! Dans la photo de famille entre Ikililou Dhoinine et la délégation d’Ikoni, l’honnêteté a été absente car la photo a été marquée par un phénomène d’hypnose. Des visages derrière cette machination diabolique étaient présents. Comment peut-on comprendre cela ? Ces calculs électoraux, liés des intérêts démagogiques et personnels, ne cessent de martyriser la ville d’Ikoni, qui souffre de plusieurs maux. Sans doute comme il y a des enfants de Moroni qui enfoncent les clous, il y en a aussi d’Ikoni qui œuvrent pour la perdition de leur territoire par des calculs politiques et de brique. Pourtant, ils se disent patriotes. Comme, le régime tire les ficelles dans le conflit ikoni-ikonienne, l’affaire Maluzini n’échappe pas à ses pratiques. Le chef de l’Etat qui aurait dit n’avoir pas encore promulgué cette loi en attendant un dialogue entre les deux côtés, ne doit pas prendre tous les ikoniens pour des soumis. Comment peut-on organiser une discussion après un vote et une délibération en conseil de ministre ? Le chef de l’Etat peut-il avoir du respect à l’égard de cette ville et de ses habitants ?

SAID YASSINE Said Ahmed

Source: COMORESplus

( 2 octobre, 2014 )

LA Paix à IkoniI, personne n’a le monopole du desir et de l’amour.

D’ici de là, certains parmi nous, recevons de représailles et même, faisons l’objet des insultes, des reproches… Mais je suis convaincu que si la cause se défend avec croyance et sincérité, ça met du temps mais on triomphe. Depuis son éclatement, l’affaire d’Ikoni ne cesse d’être instrumentalisée, mais des variations portant aux climats nocifs. A chaque lever du soleil, des nouveaux climats se réveillent, donc cette affaire est truffée des mensonges. Depuis son éclatement des noms comme commanditaires présumés envahissaient l’opinion publique ikonienne et même des auditions ont eu lieu au palais de justice. Certains bien sûr avec la complicité des hauts de l’Etat ont échappé bel. Sont-ils depuis des intouchables. Depuis le début de cette affaire, des preuves et des pistes ont été cumulées et citées même si certains ont été banalisés. Mais bon c’est du passé.

Où sont-ils partis les témoignages ?

Mais le plus inquiétant est que jamais, les concernés directs, donc les victimes n’ont fait l’objet d’aucun dialogue ou négociation. Des victimes méprisées, tourmentées, blasées… les immoraux roulent dessus de ces victimes pour leurs fins personnelles, donc l’affaire d’Ikoni est devenu « shandza sho melea ». N’étions-nous pas nombreux à vivre de près ou de loin les auditions de certaines personnalités ikoniennes, soient politiques ou sociales au palais de justice de Moroni ? N’étions-nous pas nombreux à avoir accueilli, des révélations d’ici et là, des jeunes ikoniens récemment en prison et que par lesquelles, des hautes personnalités ont été prévues pour la prison ? N’étions-nous pas nombreux à avoir appris que l’ancien procureur de la république disait que si on avance sur cette affaire, beaucoup de têtes seront mises en taule ? Alors où se reposent ces dires ? Où se reposent ces faits ?

Aimons ce que nous avons

Certes, tout le monde veut la paix. Personne n’a le monopole du désir et de l’amour de la Paix à Ikoni. Et même les bourreaux veulent cette paix. Qui à Ikoni ne veut pas vivre en paix ? Faisons des efforts, abandonnons nos états d’âme. Prenons cette affaire avec logique, sérieux et intelligence mais non avec passion. Ne nous voilons pas la face sur cette affaire. Ici d’autres diront que « les linges sales se lavent en famille », oui. Mais à condition que ces linges aient le temps d’être séchés. Donc cela ne doit pas être pris pour un alibi. La pudeur des uns ne doit pas constituer la perche des autres pour ruiner la ville. La paix nous la voulons. La paix nous l’avons depuis il y a plus d’un an. Dès le début du conflit, la prière de vendredi se faisait avec la peur au ventre, le premier  maulide d’après conflit se faisait séparément, les saluts se raréfiaient… maintenant tout a changé. La paix et là. Même si d’autres prétendent… autrement. Il ne faut pas réveiller cette eau qui dort calmement.

Mais en vérité, pourquoi dans cette paix évoquée, on ne voit pas les têtes présumées fouteuses de bordel, des deux cotés ? Pourquoi on ne voit pas les semeurs de brouilles qui pullulent les quatre coins de la ville ? Pourquoi ceux qui manigancent de faire sortir nos mères chez eux, ne se rencontrent pas au centre des états généraux afin, qu’on en finisse une fois pour toute ? Mais pourquoi se cacher derrière leurs femmes, leurs mères, leurs filles ? Ont-ils peur d’affronter la réalité ? En tout cas tôt ou tard, le temps les attrapera.

Tous au mépris des victimes

Et dans tout cela, les victimes, pourquoi, sont-elles inexistantes dans tous les processus ? Les soi-disant responsables de la ville préfèrent qu’on se fasse justice soi-même ? Si des individus qui ne se croisent pas en litige, se disent qu’ils se réconcilient en ignorant les intéressés, les victimes, de ceux-là, peut-on dire des amis de la ville ? Mais pourquoi ces prétendants occupants de postes politiques, n’ont pu jamais évoquer le nom des victimes ? Est-ce que cela est une vraie paix ? Du conflit d’Ikoni, les sadiques tirent leurs profits. Nombreux parmi eux sont des locaux. Des hommes politiques, des hommes soi-disant accomplis, des jeunes rusés et corrompus… tous au service des forces externes, donc des politiciens aux effets pervers en échanges des minables intérêts personnelles.

Et le double discours ?

Étonnement. Ici, on nous parle de Paix et là on leur parle de réconciliation. Mais à quoi bon de mentir à ces femmes vulnérables ? Pourquoi, on n’ose pas leur dire la vérité que réconciliation est un mot lourd dans cette affaire ? Tant que les commanditaires sont vivants, tant qu’ils ne s’inquiètent pas, tant qu’ils sont toujours à l’ombre… la réconciliation est une utopie. Soyons honnêtes. Comment ces dames traumatisées à jamais par les coup-bats et les complots fomentés par leurs maris, leurs frères et leurs fils ne pourraient pas être avides de paix ? C’est normal, mais pour cette paix, il faut que vérité soit établie à Ikoni. Sans que l’on sache qui a fait quoi, rien ne sera concret. Mais qui a demandé pardon à qui ?

Je crois que cette affaire maltraitée, concerne plutôt des individus abusés, des biens endommagés, des identités attentées… et ces catégories sont mises à l’écart de toute forme d’arrangement. Cette paix électorale, on n’en veut pas. Elle est pire que le conflit. On veut une paix définitive et durable, issu d’un combat d’idées, donc des discussions, des dialogues, des échanges au tour d’une table. Une paix qui mettra à l’écart les malfaiteurs parmi lesquels, des autorités, politiques, religieuses, sociales… qui prennent la ville d’Ikoni en otage en manipulant la jeune génération. Structure qui tue l’avenir de notre ville. Il faut des états généraux pour qu’on se parle en face. Et à Ikoni et en dehors, en tout cas la diaspora car, elle aussi elle est concernée.

SAID YASSINE Said Ahmed

( 24 août, 2014 )

Affaire d’Ikoni, cette intrigue dont tout le monde veut sortir blême

Peut-être, il y a des choses sur lesquelles, on peut mentir et d’autres interdites aux mensonges. Interdites aussi aux faux-semblants. Les discours sont entendus et les écrits se lisent. C’est ce qu’on appelle témoignage si nous nous trompons pas du sens. L’affaire d’Ikoni, ne peut pas être traitée d’une façon légère. Oui, nous sommes incurablement obsédés par la manie de mettre accent sur cette thèse. Même si les uns profitent du laxisme et du sommeil des autres pour se faire des ornières. Ce qui se passe à Ikoni ces derniers temps est plus que grave. Oui « les linges sales, on les lave en famille », mais quand ils s’agissent des sous-vêtements. Sinon les blousons, les chemises et les pantalons, les habits qui se voient partout où on est, les laver en public et en famille, ça revient au même. Surtout, avec ceux qui lavent leurs linges en famille mais ceux des autres en public.

Ikoni souffre d’une maladie, ses éduqués et ses concernés ne veulent pas l’admettre. C’est comme un parent qui emmene son fils chez le médecin, mais qui refuse de lui montrer où souffre t-il, et insiste qu’on lui prescrive de médicament quand même. D’un coté on entend des gens qui disent :« min’tsina nlio, si hunu karitsu mana », et de l’autre ces même têtes, prêchent pour la paix. Mais comment chercher la Paix, là où il n’y a pas de conflit ? C’est faux ! Tous les ikoniens, partout où ils se trouvent sont bien édifiés du problème qui paralyse leur ville. Tous les ikoniens, sont conscients de pourquoi et comment cette situation. Mais pourquoi, on cherche toujours à jouer sur l’innocence, or nous sommes tous impliqués. En matière de désordre et de dérive, personne n’a l’exclusivité, même s’il y a ceux qui mènent leurs combats clandestinement, en porteur de sous-marins devastateurs, et une fois la tête sur l’eau, des apôtres de la Paix.

« La vérité d’aujourd’hui est le mensonge de demain ».

Mais comment peut-on continuer à semer la terreur à Ikoni, le soir et paraitre comme un prophète bien courtisé par ses affriolés, le jour ? Ces derniers temps, sous tension, la ville d’ikoni est surveillée par les forces de l’ordre. Celles-ci servent sans doute à mater l’émeute en cas de telle. Nuits des 23/24 décembre 2012, nuit du 26 janvier 2013, nuit du 02 août 2014 et nuit du 22 août 2014, sont des dates, de rebondissement de l’affaire d’Ikoni. Et pourquoi tout cela ? C’est parce personne ne veut aller au charbon. Aucun ikonien, ne veut pas confronter le problème, ils préfèrent le contourner. Même si cette ville d’Ikoni est héroïne, mais elle ne peut pas continuer à faire repos sur son orgueil. Ikoni doit accepter les difficultés qu’elle enregistre, pour qu’elle puisse bien les surmonter.

Selon des sources dignes qui nous sont parvenues, tous les soirs et même hier en début de la nuit du 23 août 2014, une autorité politique d’Ikoni, ne cesse d’appeler aux militaires pour des alertes, selon lesquels tel quartier sera attaqué par tel, en tout cas de riposte. Donc, cette autorité sollicite la protection de son quartier par les militaires. Toutefois, les agents ne comprennent pas l’attitude de cette autorité. Ces informations qui sont loin d’être fausses et bien recueillies dans son moule, méritent bien d’être examinées. Ces forces de l’ordre qui jouent un rôle important dans le conflit de la ville depuis quelques temps, ne méritent pas être dissuadées. N’est-ce pas un jeu pervers pour ouvrir la voie en cas des éventuelles attaques contre un quartier ? La Gendarmerie s’est inquiétée de ce comportement qui peut démotiver les forces de l’ordre au moment où cela s’avéra vrai. Mais pourquoi les ikoniens ferment les yeux face à des attitudes pareilles ? Mais jusque quand, restent-ils dans cette fierté vicieuse ?

« Duquel numéro proviennent ces SMS »?

A l’une des places publiques, les plus emblématiques d’Ikoni, cette histoire a été invitée aux palabres, donc des témoignages. Plusieurs discussions ont été sur la planche… «  Si c’est vrai, il y a des jeunes de ce quartier qui veulent aller attaquer l’autre… il faut vite agir car, cela est trop grave et si c’est faux, et que cette autorité mène une campagne de terreur, il faut trouver vite une solution », disait un des intervenants. Mais quelle solution que de dénoncer publiquement cet individu ? D’autres ont montré leurs pressentiments de cette affaire, même s’il y avait ceux qui se adoptaient le silence. Mais en réalité pourquoi fuit-on le cœur de ce problème, jusqu’à ce que des éléments étrangers y tirent profits ? Ce problème dont la flamme s’est déclaré depuis les deux municipalités ? J’ai dit bien la flamme.

Etonnement ! Au cours de cette conversation, un des participants, évoquait ceci : « Ce Gendarme a mal fait, il n’aurait pas du donner cette information et qu’il faut le poursuivre.» Drôle de fierté ! Et cette fois-ci, il faut qu’on aille jusqu’au fond pour tenter de remédier… Il parait que cette autorité aurait confié à un de ses alliés, que l’histoire des appels à la gendarmerie, est vraie et provient de lui. Mais c’est une suite à des SMS, venant de l’autre quartier, SMS selon lequels, il y aura des attaques, rajoute t-elle. Il faut donc, du sérieux dans cette affaire. Les ikoniens des différents quartiers doivent demander le numéro duquel proviennent ces SMS, à cette autorités, pour mener une enquête afin de clarifier le fait. Intox, complot, ou désordre ? Les neutres doivent se reposer un peu, car la radicalité n’est pas encore fléchie. Oui cela fait mal au cœur, mais la plaie est bien frétillante.  

SAID YASSINE Said Ahmed  

( 23 août, 2014 )

Ikoni peut continuer de vivre sur le calvaire ? « les accusés d’Ikoni, levez-vous »"

Pourquoi l’affaire d’Ikoni est prise par les ikoniens comme une simple affaire ? Pourquoi ses instigateurs l’esquivent et ne veulent pas que l’on en parle ? Laxisme, méchanceté, opportunisme ou ruse ? Cette affaire est bannie des palabres des enfants ikoniens et pourquoi ? Les nuits du 23/24 décembre 2012 et 26 janvier 2013 laissent des séquelles belluaires sur la ville d’Ikoni. Des maisons brulées, des voitures vandalisées et incendiées, des monuments rendus presque inexistants… Depuis cette date, le moral de cette ville connue pour son héroïsme et aimée hypocritement est au rabais.

Plus étonnant encore, aucun ikonien, pas même les prétendants… n’avait condamné ces actes. Et, plus des deux ans après, des condamnations plus ou moins calculées apparaissent. Quelle pyrotechnie ! Une seule chose est sure, tous les ikoniens ne sont ni dociles, ni naïfs. Il y en a donc qui réfléchissent, qui évaluent et même qui peuvent se révolter au moment opportun. Mais comme a dit Victor Hugo : « Rien n’est plus fort qu’une idée qui arrive à son heure. » L’esprit de la révolte se réveille, et l’indignation suit son chemin.

« Une tragédie échappée aux calculs »

Ce qui se passe à Ikoni depuis ses nuits noires, doit interpeler tout le monde. Une situation qui ne cesse de se métamorphoser négativement chaque lever du soleil. Les bailleurs n’ont pas imaginé l’ampleur qu’allait prendre cette affaire. Mais à leurs prévisions, une simple rixe. Oui, question d’un leadership et d’une duplicité de complexe. Peut-on aussi parler de la conséquence d’une histoire mal transmise ou des fruits des discours provinciaux ? Depuis la nuit du Madjliss de Mohamed Abdallah Halifa, jusqu’à celle de Djaliko de Said Shioni…, en décembre 2012, l’affaire d’Ikoni restait ikonienement ikonienne. Histoire de quelques jours. Mais c’est à partir de l’implication du ministre de l’intérieur de l’époque Ahamada Abdallah, ce qui était de droit d’ailleurs, que l’affaire a pris une autre dimension. Mauvaise gestion de ce conflit… ou quoi ? En tout cas cela n’était pas anodin.

Plusieurs rebondissements, plusieurs synopsis juridiques… en somme, des scénarios. Peu sont ceux qui n’ont pas compris que cette affaire est fructueuse au régime en place. Et comme ont dit les wa ngazidja :« ye lala ko utsu tsuna ».La récente vulnérabilité de la ville d’Ikoni rendue par les siens, a fait de cette ville un zébu décapoté, propulsé dans un enclos de lions.

Les soi-disant autorités de tous bords, y mettent leurs griffes pour s’en servir. Et même la notabilité de Ngazidja n’est pas du reste. Elle y tirait son butin. Honneur masqué, enveloppes bombés, amitiés complices… Et les quelques hommes du palais de justices RÉCOMPENSÉS en parcelle à Maluzini en guise de pot-de-vin ? Mais en dehors de tout cela, où sont les enfants d’Ikoni ? Ce problème a laissé beaucoup de facettes. Certains enfants ikoniens ont pu rebondir dans leurs quartiers où ils étaient déjà maudits depuis belle lurette…  avec l’ambition de vouloir régner sur toute la ville. Certains accomplissent leurs rêves qui tombaient des lèvres depuis 1972. Heureusement, il y a ceux qui se soucient de  cette ville.

« le partage d’Ikoni et ses conséquence »

Le conflit entre wandrwa ntsi et walozi, donc deux factions principales,  repose sur quatre bouts. Et dans ceux-ci, des cerveaux, voire des GOUROUS. La faction de Walozi aurait comme le repère le procureur Sako. Et celle de Wandrwa-ntsi tournerait au tour de Bolero et ses compères. Au sein de celles-ci, il y a Mdjidjengo dosé de quelques walozi, qui resterait depuis toujours le cheval de batail de Mamadou. Il y a enfin les dissidents des deux cotés qui rouleraient sans doute pour la municipalité. Cette situation calculée, doit stimuler la prise de conscience de l’enfant ikonienne. On peut illustrer cette situation par les différents procès, non sérieux et le manque des dénonciations des commanditaires déjà connus directement ou indirectement. Où sont les révélations des enfants lorsqu’ils étaient en prison ? Et les noms qu’ils ont évoqués lors de leurs auditions et pendant les procès ? Pourquoi on ne les a jamais entendus nulle part, par la suite ? Les enfants d’ikoni qui ont été mis en prison ne peuvent pas servir de gisement pour remplir les urnes le mois de novembre prochain, pour les législatives et les municipalités et pour 2016. Oui, ils ont été jugés en appel, et libérés par la cour d’appel. Même si la justice a fait ce qu’elle voulait, aucun de nous ne CONTESTEla liberté des innocents s’il y en a. Mais s’il y a des coupables parmi ces enfants, il aurait fallu qu’ils purgent leurs peines. Mais où sont les commanditaires ? Ces libérations injustes opérées par la justice de Sako, de Boléro, de la municipalité et de Mamadou, n’est que de l’huile dans le feu.

« Ne cautionnons pas… par notre silence »

Cette libération pré-électorale des enfants d’Ikoni ne doit pas paraitre sans tambour ni trompette. Le vice-président, Mamadou avec l’idée de se faire des voix à Ikoni en 2016, Boléro qui agit indirectement, sans doute à l’aide de ses pions sur Ikoni avec en tête les présidentielles de 2016 de même, la municipalité pour novembre 2014, et enfin le procureur Sako qui s’en fout des élections… Avec ces croisades, Ikoni mérite le plan Vigipirate. Il faut saboter les fruits de ces manœuvres ; la récolte des bulletins. Car si ce méli-mélo s’opère, c’est que les élections s’approchent. Oui comme la ville a perdu, et certains d’entre nous, risquons. Mais sans doute, celui qui œuvre pour la lumière, marche sur des épines. Soyons convaincus que les manœuvres des autorités susdites ont sapé la Paix à Ikoni. Ce n’est pas la Paix qui les intéresse à Ikoni, ils agissent pour des fins personnelles. Donc ne soyons pas dupes.

A Ikoni comme en France, on se le dit. Aux téléphones, sur le net… On s’est dit que certains parmi nous, ici en France notamment, se mobilisaient en tapinois avec des réunions secrètes pour ravitailler les délinquants locaux, en alimentant le conflit… Outre, de tune s’acheminerait vers les Comores, depuis la France pour satisfaire des hommes de la justice… afin que l’affaire fasse repos dans la banalité ? A Preuve, les drôles de procès qui se sont déroulés. Que dire de ces gens, qui aujourd’hui… se transforment en apôtres de la paix, alors que ce sont eux qui mettaient l’huile dans le feu ?

Enfin, nous interpellons le premier magistrat de la commune de Bambao ya mbwani de prendre conscience de cette situation qui ne favorise personne. Ce tourbillon que vit la ville d’Ikoni n’est pas inaperçu, et nous attendons une responsabilité ferme pour la Paix durable du chef-lieu de la commune qu’elle administre. On ne peut prétendre une paix dans une ville troublée en oubliant là où se trouve le problème. Nous voyons que toutes les démarches entreprises par toutes les parties méprisent les victimes des nuits du drame. Pourtant, la ville se divise à cause des biens personnels qui sont anéantis. Oui, il est constaté que l’idée de « se faire justice soi-même » est bien adoptée par les différentes tendances précitées en accord avec les notables d’Ikoni ayant gardé un silence complice. Disons aux responsables du destin désastreux de la ville que sans mea-culpa, sans peine méritée, sans un sérieux dialogue entre belligérants, rien ne peut concrétiser une paix durable. Encore une fois, il ne faut pas contourner le problème, il faut s’y confronter.  

 

Saource: www.comoresplus.over-blog.com

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

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