Ikonidjabal

Suite à l’œuvre de Aziri Ilamisiru, la place Funihaziri devient un lieu symbolique. Plusieurs manifestations s’y déroulent. Divisé en trois parties, ce lieu unit les ikoniens. La partie du milieu où se trouve le Ivogo, est celle qui a été aménagée en premier lieu, donc le bangwe primitif de funihaziri. La deuxième partie est celle qui se trouve en haut, donc coté l’ouest de la place. Et enfin, la dernière tranche est celle du bas, donc la limite entre le quartier Harimwa-mdji et Mdrambwani.

Les activités qui s’y déroulent sont en général, les activités andanamilaïques. Toutes les catégories des« hirimu » s’y retrouvent. Ceux de première classe les (wanamdji), ceux de deuxième classe (wana zikofiya) et enfin, l’apogée, qui est les (wandrwadzima). Cette dernière classe est sériée en plusieurs parties catégorielles. Passons. Alors le bangwe funihaziri bénéficie des efforts des classes des Wanamdji pour son aménagement et son entretien.

Mais un peu en arrière. Selon, nos sources, des siècles et des siècles après la naissance de la place, c’était en 1910-1911 que la porte de Funihaziri, le minaret a été érigée, plus précisément au centre du bangwe. Ensuite, il a fallu attendre plusieurs dizaines d’années encore, entre 1940 et 1945, pour qu’un artisan, originaire de Mitsudje, ayant sa femme et ses enfants à Ikoni, feu Abdallah Salim paix à son âme, retape le minaret et change sa sculpture. Donc des figures historiques comme lui ne doivent pas être effacées de l’histoire de notre ville glorieuse. Que nous disions pour que les autres le sachent.

SAID YASSINE Said Ahmed